Les projets de transport ferroviaire figurent parmi les priorités stratégiques du ministère des Transports, avec des instructions fermes pour démarrer immédiatement la mise en oeuvre des projets dont les études ont été finalisées.
Le ministre des Transports, Rachid Amri, a présidé, lundi 16 décembre 2024, une réunion de travail dédiée au suivi des projets en cours et futurs de la Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens, portant sur les infrastructures et équipements.
Cette réunion s'inscrit dans le cadre de la stratégie globale du ministère pour développer le système de transport ferroviaire, tant urbain qu'interurbain, en mettant l'accent sur le transport des personnes, des marchandises et plus particulièrement du phosphore.
Les projets en question incluent la mise en place du réseau ferroviaire rapide, des lignes urbaines et des lignes longue distance.
Le ministre a insisté sur l'urgence d'accélérer la mise à jour des études pour la deuxième phase du réseau ferroviaire rapide, ainsi que sur l'achèvement des études concernant les lignes longues distances internes, afin de renforcer la connectivité entre les différentes régions du pays, en tenant compte de la faisabilité économique et des financements disponibles.
Parmi les lignes stratégiques à développer figurent :
· La ligne ferroviaire n°22, reliant Menzel Bouzelfa à Mahdia
· La ligne ferroviaire n°6, reliant Tunis à El-Kalaa El-Khadhra
· La ligne ferroviaire dédiée au transport du phosphore
Le ministre a également donné des instructions pour accélérer l'appel d'offres relatif à l'acquisition d'équipements essentiels, afin d'améliorer la disponibilité et la performance des infrastructures ferroviaires, et pour commencer immédiatement les projets dont les études sont prêtes.
Dans une démarche visant à intégrer les différents modes de transport, le ministre a souligné l'importance de faire du transport ferroviaire un élément central, grâce à ses avantages compétitifs et à la valeur ajoutée qu'il apporte à l'économie nationale.
Il a ainsi recommandé d'accélérer le raccordement des ports commerciaux maritimes au réseau ferroviaire, afin d'assurer un transport efficace des céréales et autres marchandises essentielles.