Sénégal: L'inclusion numérique « est un impératif économique », selon la SG de l'IUT

La secrétaire générale de l'Union internationale des télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin, a souligné que l'inclusion numérique est un impératif économique qui exige de mettre ensemble tout le monde pour aller vers un futur plus numérique.

« Nous avons une chance incroyable avec ce Forum sur la gouvernance de l'Internet, (FGI), ce projet collectif que nous avons initié depuis des décennies », a-t-elle avancé, lundi, à l'ouverture officielle de la 19e réunion annuelle de ce forum.

Selon Doreen Bogdan-Martin, « les quatre tiers de l'humanité ne sont pas connectés aujourd'hui, notamment dans les pays à bas revenus ».

« Nous devons exploiter notre potentiel collectif pour relever les défis du numérique », a-t-elle indiqué.

Elle préconise à cet effet que les interventions soient concentrées « sur trois domaines, à savoir l'accessibilité, la réduction des prix de l'Internet qui est quatre fois plus cher en Afrique qu'elle ne l'est en Europe, et la résilience en termes de gouvernance et d'infrastructures ».

« Nous avons besoin d'investissements, d'infrastructures. C'est en ce sens que le partenariat est important », en vue d'arriver à une infrastructure « viable et sécurisée pour aider la connectivité et lutter contre la cybercriminalité », a soutenu la secrétaire générale de l'UIT.

En 2023, révèle-t-elle, « plus de 200 câbles souterrains ont été endommagés dans le monde ».

De plus, ajoute-t-elle, « la crise climatique a un impact sur les infrastructures physiques. Nous devons passer aussi à des actions correctes, car 68% de personnes au monde sont en ligne. Cela veut dire que le tiers de l'humanité est numériquement exclu ».

Dans le même temps, « 89 millions de femmes et d'hommes utilisent l'Internet en 2024, et dans les pays en développement, 37% de la population ont accès à l'Internet », a indiqué Mme Bogdan-Martin.

Cela veut dire que « l'inclusion numérique est un impératif économique et exige de prendre en compte les populations jeunes et les différentes personnes selon le genre et le niveau d'éducation », a-t-elle poursuivi.

« Si nous travaillons ensemble, nous pouvons faire des progrès et arriver à conserver cette base multipartite sur laquelle l'Internet que nous voulons doit reposer », a indiqué la secrétaire générale de l'Union internationale des télécommunications.

Pour ce faire, elle a préconisé de »rassembler les gouvernements, le secteur privé, l'université, la société civile et la communauté technique, en référence au thème du forum ».

« Nous allons passer du rêve à la réalité avec un futur numérique partagé en donnant au Forum sur la gouvernance de l'Internet une importance », a-t-elle déclaré.

Portant sur le thème »Construire un avenir numérique multipartite », cette rencontre se poursuit jusqu'à jeudi.

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