- Africa50, à travers son Fonds d'Accélération des Infrastructures (IAF), a investi 15 millions de dollars pour une prise de participation de 42,9% dans Raya Data Center (RDC), une filiale de Raya Information Technology.
- La transaction, qui s'inscrit dans le cadre d'un cycle de financement de 25 millions de dollars, dont 10 millions de dollars de dette de Raya IT, valorise RDC à 35 millions de dollars.
- Cet accord s'inscrit dans la stratégie d'Africa50 visant à renforcer l'infrastructure numérique de l'Afrique. Les centres de données locaux comme le RDC renforcent la cybersécurité, améliorent la vitesse d'accès aux données et réduisent les coûts.
Africa50, à travers son Infrastructure Acceleration Fund (IAF), a investi 15 millions de dollars pour une prise de participation de 42,9% dans Raya Data Center (RDC), une filiale de Raya Information Technology. La transaction, qui fait partie d'un tour de table de 25 millions de dollars comprenant 10 millions de dollars de dette de Raya IT, valorise RDC à 35 millions de dollars.
L'investissement financera un centre de données de niveau III certifié en Égypte, destiné aux grandes entreprises telles que les fournisseurs de services en nuage et les grandes sociétés technologiques. La construction devrait commencer en janvier 2025. CI Capital a agi en tant que conseiller financier de RDC.
L'opération s'inscrit dans la stratégie d'Africa50 visant à renforcer l'infrastructure numérique de l'Afrique. Les centres de données locaux comme RDC renforcent la cybersécurité, améliorent les vitesses d'accès aux données et réduisent les coûts, soutenant ainsi la transformation numérique et la conformité réglementaire de l'Afrique. L'IAF, qui a levé 250 millions de dollars lors de sa première clôture pour un objectif de 500 millions de dollars, cible des projets de moyenne à grande échelle dans les domaines de l'énergie, des transports, du numérique et de l'infrastructure de l'eau en Afrique.
Points clés à retenir
Positionnée stratégiquement à l'intersection de l'Afrique, du Moyen-Orient et de l'Europe, l'Égypte gère plus de 17 % du trafic internet mondial. Ses initiatives de transformation numérique, telles que Digital Egypt, favorisent la localisation des données, attirant ainsi les fournisseurs de cloud internationaux à la recherche d'un hébergement local sûr et efficace. La demande croissante de centres de données certifiés Tier III reflète l'augmentation des besoins régionaux en matière de cloud computing et de stockage de données, sous l'impulsion des hyperscalers.
Le développement de RDC permet de remédier aux inefficacités liées à l'hébergement de données à l'étranger, en favorisant la conformité aux réglementations en matière de protection de la vie privée et en améliorant la fiabilité. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par l'Afrique pour développer son infrastructure numérique. Des investissements tels que l'IAF d'Africa50 sont essentiels pour atteindre les objectifs de l'économie numérique du continent tout en offrant des rendements ajustés au risque attrayants. Grâce à son expertise éprouvée et à la croissance numérique de l'Égypte, RDC devrait réaliser de solides performances, en tirant parti de la connectivité de l'Égypte et de la demande croissante en matière de stockage de données.