En début d'année, des élèves du lycée technique 5-février de Brazzaville étaient jugés et condamnés à de la prison ferme pour s'être attaqués sans raison au drapeau national flottant dans la cour de leur établissement.
Ce châtiment pour l'exemple semble relever désormais d'un lointain passé puisqu'à Pointe-Noire, cette fois, des lycéens ont été présentés devant le juge pénal suivant la procédure d'urgence pour violence caractérisée.
De manière inattendue, ils ont agressé le personnel enseignant, vandalisé les bureaux et le matériel didactique, saccagé les véhicules trouvés sur leur route : autant de forfaits qui mettent à mal les mesures prises par les pouvoirs publics en matière de lutte contre les violences en milieu scolaire.
Pour les autorités judiciaires de la ville océane en charge du dossier, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur car « la tolérance zéro » est la seule option susceptible d'assainir le climat dans les écoles aux quatre coins du pays.
De fait, les élèves qui continueront de transformer les lieux d'apprentissage en arènes de rixes s'exposeront à de lourdes peines d'emprisonnement assombrissant ainsi leur avenir scolaire. Ils doivent comprendre que même à l'école, en cas d'incivisme notoire, la justice dira le droit.