Ce mardi 17 décembre 2024, le parti Bloc Libéral (BL) a animé une conférence de presse sur le thème << La transition guinéenne est dans l'impasse: le Bloc Libéral propose une sortie de crise >>, à la maison de la presse de Guinée.
Pour le président dudit parti, les guinéens attendaient de la protection de leurs droits. Docteur Faya Millimono, président du Bloc Libéral (BL) a indiqué qu'actuellement, il y a l'absence total de dialogue dans le pays.
<< Les guinéens attendaient de la protection de leurs droits. Lorsqu'on décrit la situation actuelle, nous avons l'impression que c'est la même situation que nous vivions au temps d'Alpha Condé. Il y a l'absence de dialogue total. À cette époque, la mauvaise gouvernance et la corruption étaient visibles, et c'est la même réalité aujourd'hui. Tout le monde a peur aujourd'hui, et c'est pas ça que les guinéens ont rêvé. Si c'est avec Docteur Dansa Kourouma qu'on va avoir une constitution, on l'aura jamais. Nous nous inquiétons pour le cas des activistes de la société civile, Oumar Sylla dit Foniké Menguè et Billo Bah, parce qu'aujourd'hui personne ne sait où ils sont. Je continue de donner le bénéfice de doute au Général Doumbouya. Et je l'invite de ne pas allé vers ceux qui ont trompé Alpha Condé >>, a conseillé le président.
Il poursuit en préconisant de se référer à la constitution de 2010 pour un retour normal à l'ordre constitutionnel.
<< C'est de prendre l'une des constitutions qui ont été les plus consensuels et la soumettre au référendum. Je pense par exemple à la constitution de 2010, parce que celle de 2020, le projet qui a été soumis et ce qui a été publié, il y'a un océan entre les deux. On ne sait donc pas en 2020 quelle était vraiment cette constitution dans notre pays. On ne peut pas donc demander qu'on réhabilite une constitution qui est vraiment dans le noir. Mais celle de 2010 peut être réhabilitée pour permettre aux guinéens d'aller vers un retour à l'ordre constitutionnel. Nous avons rêvé d'avoir une constitution qui nous ressemble et qui nous rassemble, mais malheureusement, nous ne la voyons pas. Le Président Doumbouya avait prêté serment en prenant des engagements, donc il faudrait qu'il les respectent. On ne blague pas avec Dieu, et on ne se moque non plus pas de lui >>, a-t-il martelé.
Il conclut ces propos en soulignant qu'en Guinée pour resté de bonne foi, il faut fermé les oreilles.