Congo-Brazzaville: Insertion professionnelle - Seize finalistes reçoivent leurs attestations

Après six mois de formation, la première cohorte du parcours des formations insertions professionnelles agricoles (Fipa) de l'arrondissement 9 Djiri, a reçu, le 18 octobre, à Brazzaville des attestations de fin de formation. Un acte qui, sans nul doute, est une ouverture de portes de l'emploi pour les heureux bénéficiaires.

Initiée par l'ONG Essor, le Forum des jeunes entreprises du Congo (Fjec) et l'ONG Edden avec l'appui financier de l'Union européenne, la formation a été conduite par des référents techniques agricoles congolais en appui avec les centres de formation professionnelle Sab Agro et Ctis Consulting. Pendant six mois, les participants ont été formés aux techniques de transformation, de production, de conservation et de vente, ainsi qu'à l'élevage volaille et bovin allant de l'achat des bêtes au traitement en passant par l'alimentation. Parmi les seize finalistes, on compte huit éleveurs et huit transformateurs agroalimentaires.

Dans son mot de circonstance, Brave Nkaaya, coordonnateur des projets d'insertion professionnelle de l'ONG Essor, a indiqué que cette formation s'inscrit en droite ligne des objectifs de la mission de l'ONG Essor qui vise à contribuer à l'amélioration durable des conditions de vie des populations les plus vulnérables. En effet, dit-il, cette formation qui favorise une meilleure insertion sociale et professionnelle a permis aux participants de développer leurs pouvoirs intra et interpersonnels gage de la connaissance de soi ; la bonne gestion des émotions, la motivation au travail, la concentration et enfin le travail d'équipe.

« A l'issue de votre formation, vous venez d'être suffisamment outillés pour l'accomplissement de vos rêves. Gardez toujours à l'esprit la nécessité que les citoyens doivent trouver dans vos nouvelles méthodes de travail le professionnalisme et la sécurité sur leurs tables à manger. Il vous appartient désormais de vous mettre au travail en faisant bon usage du savoir et du savoir-faire acquis », a lancé Brave Nkaaya.

Saluant l'initiative, le directeur général de l'élevage, Tobi N'kaya, a rappelé que cet événement illustre une fois de plus l'importance de la formation professionnelle comme vecteur de développement et de transformation socio-économique. A en croire ses propos, les formations en élevage et en transformation agroalimentaire dispensées durant ces six derniers mois sont un élément crucial pour répondre aux besoins du pays ouvrant ainsi la voie à une jeunesse mieux préparée pour relever les défis d'un secteur agricole en pleine mutation.

« Le secteur de l'élevage est l'un des piliers du développement, de la sécurité et de la souveraineté alimentaires. En se formant à ces métiers, nos jeunes ne se contentent pas seulement de construire leur avenir individuel, mais ils participent également au renforcement de la résilience des communautés locales, stimulent l'économie et contribuent à l'atteinte des objectifs de développement durable... », a-t-il fait savoir.

Aux finalistes, Tobi N'kaya a déclaré : « Chers finalistes, je souhaite adresser mes plus vives félicitations. Vous avez fait preuve d'une détermination exemplaire et d'une capacité remarquable à relever les défis. Les attestations que vous recevez aujourd'hui témoignent du début d'une autre étape de votre parcours dont je suis sûr est très prometteur ».

Emmanuel Evariste Ntsendo, coordonnateur de l'ONG Edden, a, par ailleurs, indiqué que ces jeunes formés pour cette première cohorte deviennent des porteurs de solutions, des ambassadeurs de bonnes pratiques agricoles et des moteurs de changement dans leurs communautés. Signalons que la prochaine formation technique est prévue pour 2025. Il s'agira de former 60 personnes dont 30 en maraîchage et 30 autres en élevage.

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