Dans le paysage juridique camerounais, Alice Nkom se distingue comme une figure emblématique de la défense des droits humains. Âgée de 79 ans, cette avocate incarne la résistance et l'engagement total pour la justice.
Récemment convoquée par le préfet du Wouri, Alice Nkom répond avec une force tranquille et une conviction inébranlable. Son dernier texte, véritable manifeste humaniste, défie les tentatives d'intimidation administrative et réaffirme ses principes fondamentaux.
Pour cette défenseuse acharnée, le combat juridique dépasse les simples considérations légales. Alice Nkom se définit comme une gardienne de la dignité humaine, une "mère du droit" prête à défendre les plus vulnérables, quelles que soient les circonstances.
Son parcours au Cameroun illustre une trajectoire de courage. Ayant brisé les scellés du Rhedac, l'organisation de défense des droits humains, elle démontre son refus de se soumettre à des décisions qu'elle considère comme illégales et arbitraires.
La philosophie juridique de Alice Nkom repose sur un principe simple : la justice est indivisible. Elle refuse toute catégorisation des êtres humains, défendant avec la même détermination des personnes accusées de délits très différents.
Son engagement transcende les frontières traditionnelles de la profession d'avocat. Elle se définit comme une militante, une humaniste convaincue que l'amour et la compassion peuvent triompher des forces les plus sombres.
Face aux pressions administratives, Alice Nkom reste droite et inflexible. Sa convocation du 19 décembre ne la fait pas trembler. Elle continue de porter haut les valeurs de dignité, de respect et de protection des droits fondamentaux.