La célèbre romancière Calixthe Beyala livre une révélation fracassante sur les coulisses diplomatiques du franc CFA. Selon ses propos, lors d'une réunion organisée par François Hollande à Paris, les dirigeants africains auraient unanimement refusé de sortir de la zone monétaire.
Cette déclaration met en lumière les mécanismes complexes des relations franco-africaines. Calixthe Beyala affirme avoir été témoin direct de ce moment historique, où les ministres des finances de la zone CFA ont délibérément choisi de maintenir le statu quo monétaire.
Pour l'auteure des "Honneurs perdus", ce choix traduit un profond cynisme politique. Les dirigeants africains privilégieraient leurs intérêts personnels à ceux de leurs populations, utilisant le franc CFA comme un instrument de maintien au pouvoir.
La romancière dénonce un système où les dirigeants africains négocient leur stabilité politique contre une dépendance économique à la France. Selon elle, ce n'est pas une contrainte française, mais une décision volontaire motivée par l'égoïsme et la préservation des intérêts familiaux.
Cette analyse percutante de Calixthe Beyala révèle les mécanismes subtils de la gouvernance postcoloniale, où la monnaie devient un outil de contrôle politique et économique.