Le premier a acheté un terrain de 28 Ha situé à Amboditandroho (Tamatave 2) à un Malgache. Une fois l'acte de vente fait, l'acquéreur a versé la somme modique de 15 millions d'Ariary et une moto, une bicyclette ainsi que beaucoup de promesses en guise d'acompte sur une valeur totale de 1,3 milliard Ar. Plus tard, deux chèques ont été remis pour compléter la somme, sauf que ce sont des chèques sans provision aucune.
Le propriétaire malgache a compris qu'il est tombé dans le piège d'un escroc. Fort heureusement que tout s'est fait par voie de notaire, ainsi lorsque le paiement de la totalité n'a pas été respecté, l'annulation de l'acte de vente s'est faite naturellement. Alors que l'affaire commence à se résoudre, un deuxième Karana a débarqué dans la saga. Il se dit, lui aussi, victime de son compatriote karana et qu'il veut, à tout prix, récupérer sa perte. Il présente alors un acte de vente du terrain en litige avec la signature du malgache.
Ce dernier a tout de suite compris que les deux Karana sont de mèches et qu'il y a usage de faux. Le notaire chargé du terrain lui-même n'est au courant d'aucune tractation autre que la première qui a été finalement annulée faute de paiement. Plainte a été déposée à Tamatave à l'encontre des deux karana pour, respectivement faux et usage de faux et vente de bien d'autrui. La partie civile espère qu'il n'y aurait aucune intervention de la communauté indo-pakistanaise, réputée influente dans sa poursuite judiciaire.