La haute saison pour le secteur du transport national a débuté le 15 décembre dernier. À cette occasion, le prix du billet a été réajusté à soixante mille ariary, contre cinquante mille ariary précédemment, et ce, jusqu'au 15 janvier prochain, conformément aux dispositions prévues dans le cahier des charges depuis 2023.
La direction générale de la sécurité routière (DGSR), avec l'agence des transports terrestres de Mahajanga, a effectué une action de sensibilisation depuis la semaine dernière au niveau de la gare routière nationale à Aranta. Tous les responsables du secteur, dont les représentants des coopératives et guichetiers, ainsi que les chauffeurs et les forces de l'ordre, ont été sensibilisés sur la sécurité routière.
Les formalités du contrôle au départ ont été améliorées.
« Afin de ne pas déranger les passagers, le contrôle effectué lors du départ a été modifié. Auparavant, les véhicules prêts à partir avec les passagers faisaient l'objet de contrôles. Désormais, il est obligatoire de procéder au contrôle vingt-quatre heures à l'avance, sans passagers ni marchandises. Le temps de contrôle au départ avec des passagers est désormais révolu. Les différentes vérifications des papiers, tels que l'assurance et l'autorisation d'exploitation, ainsi que la vérification technique, doivent être réalisées, comme le gonflage des pneus et leur état. Pour la zone nationale, le quitus de contrôle délivré au véhicule est valable pour un aller-retour, de Tana vers Mahajanga ou vice-versa. Tandis que pour la zone régionale, le contrôle sera effectué deux fois par semaine », a prévenu le directeur général, Jeannot Reribake.
Concernant les camions qui circulent avec des sièges, le directeur général a rappelé que le nombre de places enregistré lors de la visite technique et inscrit dans la fiche devra être respecté. « Il est strictement interdit d'ajouter des sièges en plus. Aucun conducteur sous l'effet de l'alcool ou de drogue ne doit prendre le volant. La limite de vitesse devra être respectée. Le repos des chauffeurs est obligatoire ; il est interdit de faire un aller-retour sans repos (dona-miverina) », a ajouté le premier responsable. Ces dispositions sont appliquées afin que les grandes vacances se déroulent sans accident, durant la fin d'année.