À L'église FJKM Ziona Tranainy, aujourd'hui baptisée Ziona Famonjena, située dans le fokontany de Manga, était la première église ouverte à Mahajanga en 1939.

La grande bâtisse vient d'être restaurée et agrandie. La cérémonie de célébration des quinze ans depuis la réouverture a été marquée, dimanche dernier, par un culte, précédé d'une procession au départ de l'église FJKM Ziona Vaovao à Tsaramandroso Ambony.

L'édifice était fermé pendant quarante ans, en raison de la capacité insuffisante pour accueillir des milliers de personnes.

Les fidèles sont alors partis vers le nouveau temple, FJKM Ziona Vaovao, depuis 1968, situé à cinq cents mètres. L'ancien temple était alors laissé sans aucun entretien et sans réhabilitation.

En 2009, à son arrivée au niveau du synode provincial Boina Vaovao 17 à Mahajanga, le nouveau président synodal, le révérend Jean-Olivier Rakotomalala, a décidé de rouvrir l'église.

Des pasteurs ont été affectés pour restaurer l'église depuis le 1er novembre 2009. Aujourd'hui, c'est la pasteure Eugénie Rasoazandry Ranarison qui dirige la paroisse.

« Cette date est à marquer d'une pierre blanche. Dans le ministère, la foi en Jésus est le pilier, elle était notre point de départ et non pas les moyens pour réaliser les travaux », a témoigné la pasteure Eugénie Rasoazandry Ranarison.

Les travaux d'extension et de réhabilitation ont permis de rénover l'intérieur ainsi que l'extérieur.

« Gloire à Dieu, car l'existence de cette nouvelle église contribue à l'expansion de l'Évangile et s'inscrit pleinement dans la vision de la FJKM, qui est de répandre l'Évangile à travers tout le pays pour transformer son histoire. Non seulement l'événement a permis de reconstruire les ruines, de renouveler l'ancien édifice, mais cela a donné une nouvelle inspiration dans la prédication de l'Évangile dans le synode provincial Boina Vaovao », a déclaré le président de la FJKM, le docteur révérend Irako Andriamahazosoa Ammi, dans son discours.

« Dans la construction des églises, c'est le Seigneur qui dicte et ordonne les tâches à réaliser. La présence d'une église dans la société est le témoin de la présence de Dieu et la preuve d'une église vivante qui s'accroît », a souligné le président synodal, le pasteur Josoa Gabriel Randriamampianina.

Rappelons que l'église en ruines était uniquement utilisée pour les répétitions des chorales telles que l'Antsafi (Antsa Fiderana Fifohazana) et les Choeurs d'hommes, depuis 1968.

Tout le monde était parti vers la nouvelle Ziona à Tsaramandroso Ambony.