Dans la nuit de mardi à hier, un journaliste culturel de la RNM a été volé et blessé par des détrousseurs à Anosibe. Un cadreur de la TVM a subi le même sort à Alasora.
Vol aggravé de coups et blessures volontaires. Cette fois, au cours de la nuit de mardi à hier, les victimes sont un journaliste de la Radio Nasionaly Malagasy (RNM) et un cadreur de la Televiziona Malagasy (TVM).
Bien que les lieux des crimes aient été différents, l'un à Anosibe et l'autre à Alasora, les circonstances demeurent similaires. Les deux confrères étaient sur le chemin de leur domicile lorsqu'ils ont été interceptés et dépouillés par des malfaiteurs.
Le journaliste, également animateur d'une émission à la RNM, a été gravement blessé et a dû être admis au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Il a reçu des coups de sabre à l'épaule droite et au genou gauche, et son ventre a également été transpercé.
Ses agresseurs se sont emparés de son sac, qui renfermait l'ensemble de son matériel de travail. Heureusement, il a réussi à projeter rapidement son téléphone, le dissimulant ainsi des regards des malfaiteurs.
Ce portable était le seul bien qui lui restait après ce vol, survenu aux alentours de 22 heures.
Des riverains et des passants ont accouru vers lui au plus fort de la scène. Leur intervention a fait fuir les détrousseurs, sinon ils n'auraient pas cessé de s'en prendre à lui.
Le cadreur de la chaîne nationale, qui se trouvait non loin de chez lui, à Alasora, a vécu la même expérience terrifiante. Lui aussi a été blessé par les malfaiteurs, qui n'auraient sans doute pas hésité à lui ôter la vie en cas de résistance. Ses effets personnels ont été dérobés.
Il n'est pas rare que des journalistes soient attaqués et dévalisés, surtout dans la capitale où l'insécurité fait rage, de jour comme de nuit. Plusieurs quartiers de la capitale sont à éviter ; leurs labyrinthes et leurs rues, même en plein midi, sont le théâtre de scènes de vol, d'agression et de consommation de stupéfiants, devenues presque normales pour les habitants.
Récemment, un photoreporter a été roué de coups et jeté dans un canal rempli d'immondices à Ouest Mananjara, un secteur jugé comme l'un des plus dangereux.