Des produits abortifs de la médecine classique et de la pharmacopée, des astuces de grand-mère pour se débarrasser d'un foetus... Tout ce qu'il faut pour éliminer une grossesse indésirée est en accès libre sur la toile à partir du territoire burkinabè, via les réseaux sociaux. Des pages Facebook dénommées « A. à Ouaga-Bobo- Koudougou- Koupèla- Kaya- Ouahigouya- Tenkodogo », « C. A. au Burkina Faso », « A. G. au Burkina Faso +226 », « A. C.I. », « A.N.R. au S. et en C.I. », « A.S. et S.R. », « A.S. » et autres sont les plus en vue sur le net. Non censurés sur les réseaux sociaux, les promoteurs de ces pages en profitent pour vulgariser la pratique de l'avortement, pourtant interdite dans beaucoup de pays, comme le Burkina Faso.
« Pour toutes vos Interruptions volontaires de grossesses (IVG) de 0 à 7 mois, contactez l'administrateur par WhatsApp. Tout le monde peut accéder à ce groupe et y voir toutes les publications ». C'est la présentation aguichante faite, de la page Facebook dénommée : « A.C.I.». A la date du 3 août 2024, elle enregistrait 4 700 membres. Sur cette page accessible sans restriction, divers profils qui affichent des noms et des photos font la promotion de l'avortement.
Ils proposent des produits abortifs, alliant la pharmaceutique à la pharmacopée, en passant par des remèdes à base d'ingrédients naturels communément appelés les astuces de grands-mères. Dans ce marché virtuel, spécialement ouvert pour l'IVG, représentants, fournisseurs, revendeurs et livreurs des « articles » abortifs rivalisent de talents. Chacun vantant l'efficacité de ses produits. Et chaque jour, leurs publications inondent la toile.
« Si, tu veux te débarrasser de ta grossesse non désirée, écris à la page « A.R. » sur WhatsApp. Vous avez besoin d'assistance et de conseils pour un avortement sûr, rapide et sans effets secondaires, avec nos produits pharmaceutiques ? Vous pouvez nous contacter par appel, sms ou WhatsApp aux numéros suivants ». C'est l'annonce de Josiane Compaoré, de « C.A.B.F». Une page Facebook de Santé/beauté de 183 followers et 173 J'aime.
« Tu es enceinte, mais tu n'es pas prête à avoir un enfant, laisses-moi t'aider à avorter en toute sécurité et en une seule heure. Je dispose de comprimés, de tisanes et une astuce spéciale pour avorter en 30 mn », propose Joanna Lape sur «A.S.». « A. de 0 à 8 mois : Ma chérie, si tu constates l'absence de tes règles et tu as des symptômes de grossesse, passe rapidement effectuer ton avortement, sans risques et sans effets secondaires, avec des recettes purement naturelles.
Ma soeur, c'est le moment de passer réellement à l'action et de te libérer de cette charge », soutient Tata Sessouka avec à l'appui, son numéro de téléphone. L'un de ses concurrents possède la solution miracle pour avorter en 24h, les grossesses non désirées et sans effets secondaires. Sa potion est un mélange de quatre morceaux de kaolin, six citrons verts, du gingembre, une bouteille de Coca-Cola ou Guinness.
Une floraison de pages
Sur la page « A.G.B.F. », une administratrice, Anifah Ouattara, définit l'avortement comme une grossesse non désirée. A cet effet, elle invite toutes celles qui ne sont pas prêtes à garder une telle grossesse à faire recours à elle.
« Que tu sois du Burkina Faso, Bénin, Côte d'Ivoire, Mali et du Gabon viens, je vais te libérer très rapidement, sans soucis avec des astuces maison très efficaces, sans douleur, car ton avenir est en jeu. Il ne faut pas ruiner ta vie », souligne- t-elle. C'est le même flot de publications sur d'autres pages consacrées également à l'avortement, comme « A.R.N. R. au Sénégal et en Côte d'Ivoire », « A.S.S.R.» et bien d'autres.
Dans ces espaces, Maman Ivorne ne veut pas se faire compter avec sa décoction magique pour se débarrasser de cette dérangeante « chose ». Son infusion est composée de miel, d'aloès, de la boisson gazeuze et alcoolisée, sel de cuisine, citron et du blanc d'oeuf. Pour peaufiner davantage son breuvage, elle a juste besoin de plus de détails sur l'âge du foetus. A côté d'elle, Safiatou Zongo, son numéro WhatsApp ouvert, tâte le marché avec son astuce naturelle très efficace pour évacuer le contenu gênant de l'utérus, et ce, jusqu'à sept mois.
Un duo « infernal »
En l'espace d'une heure, dame Zongo te fait couler le « fardeau ». En plus de la pharmacopée et des astuces de grand-mère, il y a un « duo infernal » de comprimés qui figure en bonne place des prescriptions pharmaceutiques de ces avorteurs : le Misoprostol et le Miso-fem. « Ces deux produits agissent ensemble pour vider l'utérus en déclenchant un processus similaire à une fausse couche », expliquent les spécialistes d'avorteurs en ligne.
Aux 4 800 membres de la page « A.S.», Conti Béatrice livre son éventail disponible pour tous les pays. Les produits vont de 10 500F à 33 000FCFA, tous des produits pharmaceutiques. A chacun de ces produits achetés, elle livre avec un sachet de tisane pour le « lavage de ventre ». Comme dans les marchés habituels, les coûts varient d'un commerçant à un autre. Sur « A.G.B.F. », l'autre administratrice, Viviane Kaboré donne les mêmes produits entre 15 000 et 27 000FCFA.
Elle dispose également d'un médicament chinois à 12 000 FCFA, une tisane traditionnelle à 10 000 FCFA et des astuces de maison à 5 000 FCFA. Quant à Maman Mika, le montant de ses « marchandises » varie surtout en fonction de l'âge du foetus : « A.M.à 5 000 FCFA pour un mois, 6 000 FCA pour deux mois, 7 000 F FCA pour trois mois, 8 000 FCFA, pour quatre mois, 9 000 FCFA pour cinq mois, 10 000 FCFA pour six mois et 13 000 FCFA pour sept mois. Un autre vendeur propose les cinq mois à 12 000 FCFA, six mois à 15 000 FCFA et sept mois à 25 000 FCFA.
Le Directeur général de l'accès aux produits de santé (DGAP), Dr Zakaria Yabré précise que le misoprostol n'est autre que la Dénomination commune internationale (DCI) de tous ses produits. Issu de la famille des prostaglandines, le misoprostol est commercialisé sous plusieurs appellations, selon les marques. Cette molécule, le misoprostol, se retrouve dans deux groupes de médicaments. Le 1er contenant uniquement du misoprostol et le second du misoprostol + mifépristone. Pour le premier groupe, Artotec, Avertiso, Misoclear, Misodia, Miso-Fem, sont ceux qui circulent au Burkina Faso, par voie légale.
Pour le 2e groupe, ceux contenant Misoprostol+ mifépristone, autorisés au BF, ce sont les : Mariprist, Medabon, Mifedia, Mifepack, Mifépristone + Misoprostol. Il poursuit que toutes ces molécules sont anciennement utilisées dans le traitement des ulcères d'estomac et du duodénum et pour prévenir ou traiter les gastrites. A la suite de leur utilisation, au fil des années, ces produits ont connu des effets secondaires (avortements) chez certaines femmes enceintes.
Des nouvelles propriétés qui leur ont valu aujourd'hui, la double Autorisation de mise sur le marché (AMM) pour son utilisation en gynécologie-obstétrique : déclenchement du travail sur col défavorable, déclenchement du travail lors de l'accouchement, IVG, en combinaison avec de la mifépristone, ainsi que dans les interruptions médicales de grossesse des deuxième et troisième trimestres et en cas de mort foetale in utero. « Ces molécules ne sont pas prescrites par tout le monde. Initialement, ce sont les médecins qui étaient autorisés à le faire.
Mais, de plus en plus, par la délégation des tâches, ils sont prescrits par des sages-femmes, des maïeuticiens et certains infirmiers au niveau des formations sanitaires », clarifie le DGAP, Dr Yabré. La même explication est donnée par le président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens du Burkina Faso, Nedié Nao : « Ils ne sont pas en vente libre dans nos officines pharmaceutiques comme pour certains produits ». A l'occasion, Dr Nao rappelle que pour le moment, le commerce électronique des produits pharmaceutiques n'est pas encore pris en compte dans le code de la santé publique burkinabè.
Et ce, dans le but d'éviter toutes dérives, comme celles constatées actuellement sur les réseaux sociaux. Un nouveau marché virtuel où le misoprostol et autres molécules s'achètent comme de petits pains. « C'est un commerce avec un réseau de marketing bien structuré. Un business lucratif », déplore impuissamment, le président de l'Ordre des pharmaciens. Les mêmes dérives sont tristement constatées à la Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina Faso (SOGOB). Son président, Pr Charlemagne Ouédraogo, soutient, que derrière ces pages, se cachent des commerçants cupides qui font de l'arnaque sur des personnes en souffrance.
« C'est un trafic illicite. Les gens achètent les produits en pharmacie, créent des pages Facebook et deviennent des vendeurs. Il y en a plein », regrette le Pr Ouédraogo. Il maintient que la place d'un produit pharmaceutique est une pharmacie et dans un dépôt pharmaceutique. « Un produit pharmaceutique ne peut pas être en vente libre sur des réseaux sociaux et par des personnes non habilitées. C'est de la dérive de la circulation des produits de santé. C'est une grosse arnaque », martèle-t-il.
Cette arnaque, un couple en a été victime. Légalement marié avec trois enfants et ne souhaitant plus en avoir, il constate « malheureusement un début de grossesse. En mai 2024, via la page Facebook « A.R.S.R. », le couple se procure du misoprostol à 23 000 F CFA pour faire couler la grossesse non désirée. Malgré la prise du produit, la grossesse a évolué normalement et madame a accouché en mi-août 2024. Le DGAP, Zakaria Yabré, revient à la charge : « Il s'agit de personnes mal intentionnées qui font de l'exercice illégal de la fonction pharmaceutique ou de la profession médicale.
Toutefois, il ne nie pas la présence des professionnels de la santé dans un tel business. « Je n'ai pas la prétention que tous les agents de santé peuvent faire patte blanche. Pour des agents indélicats qui arrivent à soutirer des produits, ils trouveront toujours des voies et moyens pour les écouler. Il y a des brebis galeuses. Nous essayons d'assainir le secteur, mais certains arrivent toujours à passer entre les mailles du filet », dit-il impuissamment.
Un business mortel
Une pratique à la peau dure et aux multiples conséquences. Décès maternels et de morbidité. Parce que pratiqué le plus souvent avec des non professionnels, qui, au nom du gain, manipulent à leur guise, des vies humaines. Via la même page Facebook « A.R.S.R. », une jeune fille, porteuse de grossesse non désirée a obtenu des comprimés abortifs. Cette dernière qui a pu avorter, s'est retrouvée par la suite dans un centre de santé suite à de longs saignements. L'avortement clandestin représente la 4e cause directe de décès maternel au Burkina Faso.
Une enquête menée par Performance Monitoring for Action (PMA) entre décembre 2020 et mars 2021 a révélé que l'incidence annuelle de l'avortement clandestin en 2020 était de 23 pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans, soit environ 113 000 avortements clandestins chaque année. « Des constats empiriques, dans nos formations sanitaires, nous rencontrons au quotidien, des complications par prise excessive de certains produits soi-disant abortifs », déplore le Pr Charlemagne Ouédraogo. Il révèle qu'elles sont nombreuses, ces femmes et jeunes filles en dialyse au service néphrologie pour insuffisance rénale.
Des pratiques qui occasionnent souvent des ruptures utérines, l'une des causes de la mortalité maternelle. A titre d'exemple, Dr Dieudonné Ouédraogo de la SOGOB, revient sur le cas malheureux d'une de ses patientes, le 25 septembre 2024, à Ouagadougou : « La semaine passée, j'ai reçu une fille pour tentative d'avortement sur une grossesse extra utérine. Cela a entrainé une perforation terrible. On était obligé de la bourrer d'antibiotiques pour éviter le drame. Elle est sortie, mais, elle n'est pas hors de danger ». Au centre de santé du Centre régional des oeuvres universitaires de Koudougou (CROUK), ouvert également à la population, les demandes d'avortement pour convenances personnelles sont légion.
Sans donner de chiffres, la sage- femme de ladite formation sanitaire, Rose Kanko, avoue le 18 octobre 2024, recevoir des patientes, non éligibles à l'Interruption sécurisée de grossesse (ISG), selon la loi. Il en est de même pour les complications après avortement, ainsi que les conséquences à long terme. Elle avoue recevoir entre autres, beaucoup de cas d'infections puerpérales et d'infertilité.
« Un avortement mal fait peut porter atteinte aux différentes annexes, aux ovaires et autres. Aussi, l'hémorragie est l'une des complications qui peut entrainer la mort », ajoute le surveillant d'unité de soins en maternité, au centre médical du district sanitaire de Koudougou, Antoine Zoundi. Il confie que du 3 avril 2023 au 17 octobre 2024, la maternité a reçu 132 patientes pour des soins après avortements spontanés, huit pour avortements clandestins ». Pour lui, tous les cas nécessitant l'ISG selon la loi, sont référés chez les médecins.
La contraception, le meilleur rempart
Avec toutes ces dérives, il est temps pour les autorités compétentes, le ministère de la santé, les sociétés savantes et les forces de sécurité d'intégrer les réseaux sociaux dans leurs stratégies de lutte contre le phénomène de l'avortement. Aussi, pour contrer cette infanticide programmée, la contraception se présente comme le meilleur rempart. Foi de la SOGOB qui se démarque de ces pratiques clandestines d'avortements par convenances personnelles. Selon Pr Charlemagne Ouédraogo, le Planning familial (PF) est le seul moyen qui permet d'éviter toutes ces dérives. Et ce, en permettant de choisir quand et comment avoir un enfant et d'empêcher les grossesses non désirées.
A cet effet, il se réjouit des efforts consentis par le Burkina. « L'Etat a rendu les méthodes contraceptives disponibles et gratuites jusqu'au dernier km2 du territoire. C'est exceptionnel, dans la sous-région », s'exclame-t-il. Conscient de ces enjeux, l'Etat, dans sa dynamique de promotion du PF, avec l'appui de ses partenaires, chaque année, depuis 2017, organise la Semaine nationale de la planification familiale (SNPF). Pour 2024, elle a eu lieu du 21 au 27 octobre 2024.
Cette 13e édition est couplée à la Semaine mondiale de l'allaitement maternel, aux dépistages des cancers féminins. Thème : « Intégration des services de la santé de la reproduction : planification familiale, allaitement maternel, dépistage des cancers féminins, du VIH, des IST et des Hépatites virales ; une solution pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle et infantile dans un contexte de défi sécuritaire ». Une semaine au cours de laquelle les différentes méthodes sont exposées aux populations. Les plus courantes étant la pilule, le préservatif, le stérilet, l'implant. En plus, Pr Charlemagne Ouédraogo encourage les scolaires à l'abstinence pour éviter l'avortement, une pratique courante en ligne que nous aborderons dans une autre parution.
« L'évangile médical », selon la SOGOB
Au pays des Hommes intègres, l'IVG est autorisée par le Code pénal aux articles 513-13 et 513-14 du Code pénal. Des articles qui stipulent qu'« une grossesse issue d'un viol ou d'une relation incestueuse, la malformation foetale et la menace de la santé de la mère sont des conditions pour bénéficier d'une interruption sécurisée de grossesse». L'alinéa 13 de l'article 513 précise que : « l'interruption volontaire de grossesse peut à tout âge gestationnel être pratiquée si un médecin atteste après examens que le maintien de la grossesse met en péril la santé de la femme ou qu'il existe une forte probabilité que l'enfant à naître soit atteint d'une maladie ou d'une infirmité d'une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic ».
Pour les cas de viol et d'inceste, l'article 513-13 souligne que si « la matérialité de la détresse est établie par le ministère public, la femme enceinte peut demander à un médecin dans les quatorze premières semaines, l'interruption de sa grossesse ». Et la SOGOB s'aligne derrière cette législation pour en faire la promotion. Et ce, en parcourant les villes et les campagnes pour prêcher la bonne parole. « Nous diffusons la meilleure et la bonne information, sur nos plateformes. Nous animons également beaucoup d'émissions afin de noyer la mauvaise information qui circule. Nous prêchons le bon évangile médical, selon la SOGOB », souligne Pr Charlemagne Ouédraogo. En procédant ainsi, la société savante s'est donné pour mission d'éviter les dérives qui pourraient endommager l'état de santé des femmes. Pour plus de résultat, elle invite, par ailleurs, les autorités à sévir en matraquant ces cyber escrocs et surtout les agents de santé indélicats.
Elles prônent et la mort et la vie !
La page « A.U.C.I. »de 2 500 membres est une page qui fait la promotion de l'avortement. A titre d'exemple, voici ce que Sakari Montiha propose : « Salut ma chérie, tu as déjà essayé beaucoup d'astuces, mais ça n'a pas marché, viens chez moi pour avorter, pour avoir ta satisfaction en une heure, même si ton col est dure. Aussi, pour toutes celles qui veulent avorter au Burkina, Mali, Sénégal, côte d'Ivoire, Niger, Bénin et Togo, tous les médicaments sont disponibles.
Le paradoxe est que, sur ces mêmes pages qui prônent la mort, on prône également la vie. Des administrateurs se proposent d'intercéder auprès du seigneur, au profit des femmes infécondes. « Où sont les femmes qui ont vraiment besoin d'un enfant et qui souffrent vraiment pour ça depuis des années. D'abord tu crois que tout est possible à Dieu ? Malgré la vieillesse d'Anne, Dieu lui a donné un enfant et pourquoi pas à toi aussi ? D'ici peu de temps, ce miracle va se produire dans ta vie au nom de Jésus-Christ !
Sur « A.S.», l'une des administratrices, avec sa rubrique dénommée « Tomber enceinte avec Dieu », invoque le Tout-Puissant : « Je déclare que ton ventre soit ouvert pour être fécond. Au nom de Jésus, reçois ! ». Toujours dans ce groupe ou page, « A.S.C.I. »,« Tomber enceinte avec Dieu », voici une autre intercession : « Seigneur, ce que tu as fait pour ce couple, beaucoup de femmes aussi sont à la recherche. Au nom de ton miracle, je prophétise que toutes les femmes vont concevoir.
Au nom de Dieu, crois et reçois ! ». « Je prie encore ce soir pour les femmes qui sont dans ce problème. Tu vas porter ton propre enfant dans tes mains au nom de Jésus-Christ ! ». Ce sont, entre autres, des publications de cette page. Elle met à la disposition des femmes un groupe WhatsApp. Et il suffit pour les intéressées de juste cliquer pour témoigner aussi comme les autres, au nom de Jésus-Christ de Nazareth ! A 50 ans et sans enfants, j'ai parcouru plusieurs hôpitaux, mais rien n'a marché. Et un jour, j'ai vu le témoignage d'une dame parler du docteur Samuel. J'ai cliqué sur le lien et le docteur m'a traitée avec ses produits naturels et Dieu merci je suis maintenant avec mon bébé grâce à son traitement », témoigne une dame.