Sénégal: La DPG et le rejet du recours pour annulation du Bureau de l'Assemblée nationale en exergue

Dakar — La Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, prévue le 27 décembre prochain, à l'Assemblée nationale et le rejet du recours du Groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal pour annulation du Bureau de l'Assemblée nationale par le Conseil constitutionnel sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus jeudi à l'Agence de presse sénégalaise (APS).

"Le Premier ministre fera sa Déclaration de politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre. L'information est dans le communiqué du Conseil des ministres d'hier", rapporte Le Soleil qui titre : "Ousmane Sonko face aux députés le 27 décembre".

"Sonko à l'hémicycle le 27 décembre", annonce L'As. Le journal souligne que "jamais une Déclaration de politique générale (DPG) d'un Premier ministre n'a suscité autant de polémique au Sénégal".

"Ousmane Sonko avait refusé jusque-là de tenir l'exercice en réclamant à l'ancienne majorité parlementaire de corriger la carence dans le règlement intérieur de l'institution qui ne fixait pas les modalités d'organisation de la DPG. Aujourd'hui que cela a été fait et qu'il dispose d'une majorité confortable à l'hémicycle, le chef du gouvernement a décidé de se lancer le 27 décembre prochain", écrit la publication.

L'Info souligne "qu'on l'attendait depuis la 14e législature qui n'a pas survécu à sa guéguerre avec le Premier ministre, la Déclaration de politique générale du chef du gouvernement devant l'Assemblée nationale aura finalement lieu en fin de semaine prochaine".

"Enfin, Sonko à l'hémicycle", note Source A, et Sud Quotidien ajoute de son côté "Sonko se dévoile enfin".

Les quotidiens ont également mis en exergue le rejet par le Conseil constitutionnel du recours de Me Aïssata Tall Sall, présidente du Groupe parlementaire Takku Wallu visant à annuler le Bureau de l'Assemblée nationale. Ce groupe contestait auprès de cette institution la légalité de l'élection du Bureau de l'Assemblée nationale.

"Le Conseil constitutionnel rejette le recours de Me Aïssata Tall Sall", titre Le Témoin. "Le Conseil constitutionnel estime que ses attributions en matière électorale prennent fin à la proclamation des résultats du scrutin marquant la fin du processus électoral", renseigne le journal.

"Par conséquent, l'élection du bureau de l'Assemblée nationale qui procède de l'organisation interne de cette institution ne fait pas partie du processus électoral. Le Conseil constitutionnel s'est alors déclaré incompétent", ajoute Le Témoin.

"Le Conseil constitutionnel se déclare incompétent", note Vox Populi, soulignant que "les Sages s'en lavent les mains". Selon la même publication, "le Groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, bien qu'il conteste cette décision, en prend acte".

Les Echos précisent que "pour la décision d'incompétence du Conseil constitutionnel, il ne faudra pas parler des +7 sages+. "En effet seuls, informe le journal, quatre d'entre eux ont siégé. Il s'agit de Aminata Ly Ndiaye (vice-présidente), Youssoupha Diaw Mbodj, Awa Dièye, Cheikh Tidiane Coulibaly. "Seuls quatre membres du Conseil constitutionnel ont siégé, les trois autres +empêchés+", affiche à sa Une la publication.

"Les 7 sages actent leur incompétence", écrit Le Quotidien. "C'est une douche froide. Le Conseil constitutionnel se déclare incompétent sur la requête de la présidente du Groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, Me Aïssata Tall Sall et 13 autres députés", relève-t-il.

Le journal rappelle que "la requête était motivée par la décision du Bureau de l'Assemblée nationale de remplacer le vice-président revenant à Takku Wallu par une dame".

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