Cameroun: Les pleurs de Prince Aimé - Un artiste en détresse

19 Décembre 2024

Sur le plateau de Balafon TV, ce ne sont pas de simples pleurs mais de véritables cris de détresse qu'a poussés l'artiste Prince Aimé. L'interprète présumé de la chanson "Viviane" dont la paternité est réclamée par Geni Solo - s'est livré à des révélations fracassantes lors de son passage dans ce média.

Au coeur de ses déclarations, l'artiste dénonce les promesses non tenues par son manager Wax Dey et évoque, en termes à peine voilés, une tromperie de la part de Malhox. Selon ses dires, plusieurs engagements sont restés lettre morte :

- La maison promise

- Le terrain

- L'enveloppe financière

- Les 30 millions du remix des "5 Mbass têtes"

Dans un témoignage poignant, Prince Aimé a notamment déclaré : "On m'a offert une voiture. Je travaillais avec CALABASH et Easy Consulting, l'équipe que j'avais mise sur pied à ce moment-là. J'ai reçu la voiture qui venait de CALABASH, de mon frère Wax Dey, remise par les gars d'Easy Consulting. C'est tout ce que j'ai reçu de ce projet. On m'a dit que la voiture avait été achetée à 8 millions, mais j'ai une facture de 5 millions. Je ne connais pas les détails exacts."

L'artiste a tenu à s'adresser directement à son public : "Je dis la vérité aux Camerounais, c'est très important ! On ne peut pas mentir car ce sont eux qui se sont levés pour me donner leurs voix, pour me porter."

Il poursuit avec amertume : "Aujourd'hui, je suis moi-même un peu dans le flou. J'ai l'impression que les gens m'ont porté très haut mais ont aussi un peu relâché les choses en chemin. Maintenant, on ne sait plus où se trouve chacun. Je me bats comme je peux pour maintenir le cap. Mais en réalité, c'est ma carrière, et je crois que les Camerounais et moi, nous n'allons rien lâcher."

Prince Aimé conclut sur une note spirituelle : "Ce buzz, ce succès est venu de Dieu, ce n'est pas moi qui ai provoqué ce succès. Même mon frère Debordo, je pense que c'est le bon Dieu qui a voulu l'utiliser pour relancer les choses. Et personne n'a le droit d'en profiter en estimant qu'on a travaillé quoi que ce soit. À nous de prendre le relais."

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