L'essai de 308 pages, paru cette année aux éditions Jets d'encre, explore les enjeux du préjudice écologique qui se mêlent à la théologie de l'auteur. L'ouvrage est disponible dans toutes les librairies de la place et sur le site de l'éditeur.
L'écosystème écologique de notre planète fait face à plusieurs dangers majeurs qui menacent sa stabilité et sa biodiversité sur plusieurs plans, notamment le changement climatique, la surpêche, la déforestation, la pollution de l'air et la surexploitation des espèces. Depuis plusieurs décennies, il se transforme tellement vite que certaines espèces sont menacées de disparition.
Cela pourrait être conséquent si l'on n'y prend garde, à l'instar de la disparition de la forêt qui entraînera la réduction du poumon de la planète, la transformation ou modification des zones humides, la désertification, l'impact négatif sur la pisciculture, l'agriculture et bien d'autres qui feraient que l'on pourrait parler d'une nouvelle ère pour la planète appelée Anthropocène.
L'œuvre captivante d'André Adoba vient à point nommé mettre à nu les aspects complexes de la réparation de ces dommages et propose une réflexion structurée en identifiant, d'une part, le préjudice, et en fournissant, d'autre part, une analyse théologique inspirée de personnalités chrétiennes. Il démontre ainsi comment la foi peut éclairer la responsabilité écologique et ouvrir la voie vers un avenir durable, fondé sur une compréhension plus profonde de la création du monde.
D'après l'auteur, « Dans cette perspective, l'homme prend conscience de son insertion dans la nature comme son cadre de vie. Il s'en préoccupe parce que la nature lui rend d'énormes services écologiques pour son développement intellectuel, moral, social et spirituel. La nature est désormais valorisée, quadrillée, aménagée, comptabilisée, surveillée (protégée). Elle se réduit au monde végétal, animal et minéral, libre de toute emprise humaine malveillante, d'une exploitation excessive ».
André Adoba est né à Legu, en 1965. Prêtre de l'Église catholique et frère de l'Ordre des prêcheurs de la vice-province Saint Pie V, en République démocratique du Congo, il possède un bachelor en philosophie et est docteur en théologie dogmatique. Il est aussi professeur et doyen du domaine des sciences religieuses et développement de l'université de l'Uélé, à Isiro.