Saint-Louis — L'incubateur de l'Institut de technologie alimentaire (ITA) en cours de construction à Saint-Louis (nord) permettra à ce centre de recherche à vocation agroalimentaire de mieux jouer sa mission d'encadrement des jeunes entrepreneurs, a assuré, jeudi, son directeur général, Momar Talla Guèye.
« Avec cet incubateur, l'ITA pourra davantage recevoir des jeunes pour les encadrer », a assuré M. Guèye à l'occasion d'une cérémonie de remise d'attestations à des femmes de Diamaguène, un quartier de Saint-Louis.
L'incubateur viendra s'ajouter au centre de formation aux métiers de l'alimentation de l'ITA et pourra accueillir annuellement une centaine de jeunes entrepreneurs, selon lui.
L'Institut de technologie alimentaire veut achever dans les plus brefs délais la construction de cet outil de formation et de conseil des jeunes, a dit son directeur général.
Momar Talla Guèye espère que l'incubateur permettra au centre de recherche agroalimentaire de jouer pleinement son rôle de soutien à l'industrialisation et de contribuer à la politique de souveraineté alimentaire.
La Projet d'appui au développement des compétences et de l'entrepreneuriat des jeunes (PDCEJ) dans les secteurs porteurs, financé par la Banque africaine de développement, a assuré la formation des femmes de Diamaguène.
Certaines d'entre elles ont entamé une activité entrepreneuriale après deux mois de formation seulement, selon le directeur général de l'ITA.
Ibrahima Cissé, le responsable du suivi-évaluation du PDCEJ, et Fatou Diouf, une adjointe du maire de Saint-Louis, ont souhaité, à la suite de M. Guèye, la poursuite des activités du programme de formation qui tire à sa fin.
Ils ont invité les femmes bénéficiaires de cette formation à faire preuve de beaucoup de rigueur dans la gestion des financements dont elles bénéficient.