Deux cas d'incendie ont été signalés mardi, dans la région Sud-Est où quatre écoles privées, cent quarante maisons et onze tombeaux ont été anéantis.

Des incendies graves ont ravagé, mardi, Amparihy-Est, dans le district de Vangaindrano, et Berondra-Maheriraty, dans celui de Farafangana, tous deux situés dans la région Sud-Est, mardi. Aucune perte en vie humaine n'a été déplorée durant ces sinistres. Cependant, deux personnes ont été blessées à Berondra. Le bilan matériel de ces deux embrasements a fait état de quatre écoles privées et cent quarante habitations réduites en cendres.

Ces établissements scolaires se trouvent à Amparihy-Est. Dans ce village, cinquante-six toits, représentant vingt-cinq ménages, ainsi qu'un bureau du chef de la Zone administrative et pédagogique, un centre « Sehatra Mahasoa » construit par le Fonds d'intervention pour le développement et onze sépultures ont tous été ravagés.

Appel de détresse

Selon les informations parvenues au chef du poste de gendarmerie, un homme a allumé un feu de brousse au nord du village. Malheureusement, ce feu a échappé à son contrôle et a provoqué d'importants dégâts. Le pyromane est déjà identifié par les gendarmes, qui ont été dépêchés sur les lieux de l'incendie. Les habitants, devenus sans-abri, ont été relogés dans le hall de la commune.

L'autre incendie à Farafangana a détruit quatre-vingt-quatre maisons. Dans cette contrée, deux cent neuf sinistrés ont lancé un appel de détresse pour que les autorités viennent les aider de toute urgence. Ils ont perdu tous leurs biens, y compris leur argent, leur réserve alimentaire, leurs semences, leur matériel et leurs effets personnels. Tout a été anéanti par ce brasier, qui aurait été engendré par un feu de cuisson d'une famille, dont l'imprudence a été mise en cause.

La population a complètement été débordée par les flammes, malgré ses efforts pour maîtriser la situation avec les moyens du bord. Épuisée et désespérée, elle a finalement attendu que les feux s'éteignent d'eux-mêmes pour évaluer les dommages.

La reconstruction s'annonce compliquée pour les victimes de ces incendies, car les pertes sont totales et aucun dédommagement n'est envisageable. Les enfants ont vu leurs kits scolaires et leurs écoles partir en fumée.