Reboisement contre salaire. Le sujet a été évoqué par Andry Rajoelina, président de la République, hier, dans son discours de lancement des travaux de construction de la centrale hydroélectrique de Ranomafana, à Ankazobe.
Le cas d'Andekaleka témoigne que la préservation de l'environnement, notamment des forêts, est incontournable pour une production énergétique durable des centrales hydroélectriques. Les forêts ont, en effet, un rôle régulateur du climat et de la pluviométrie. Elles permettent aussi de préserver et de réguler le débit des cours d'eau et rivières. C'est en constatant l'environnement défriché autour de la future centrale de Ranomafana que le chef de l'État a évoqué l'idée du "reboisement contre salaire".
À entendre le locataire d'Iavoloha, il pourrait s'agir d'un nouveau programme pour renforcer les opérations de reboisement. Il devrait permettre de responsabiliser la population locale, de la mobiliser et de l'engager à planter des arbres, à faire le suivi et à protéger les zones reboisées. "Nous allons lancer un programme de reboisement de grande envergure. Nous aurons besoin de citoyens prêts à travailler. Nous allons leur donner des salaires pour planter des arbres", a déclaré le Président.