L'annuelle cérémonie de décoration au ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des sceaux, a eu lieu le mercredi 18 décembre 2024 à Ouagadougou.
Comme le dit un adage, « il y a un temps pour semer et un autre pour récolter ». Au ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des sceaux, l'heure était à la récolte, le mercredi 18 décembre 2024 pour 91 acteurs de la justice et des droits humains. Pour avoir « semé » le travail bien fait, ils ont « récolté » des médailles en guise de reconnaissance de la Nation. Parmi eux, 22 ont été décorés dans l'Ordre de l'Etalon, 23 dans l'Ordre du mérite burkinabè et 46 dans l'Ordre spécifique justice et droits humains. Ils ont reçu les félicitations du premier responsable du département, Me Edasso Rodrigue Bayala, au cours d'une cérémonie dédiée à cet effet, dans la soirée du mercredi 18 décembre 2024, à Ouagadougou.
Pour lui, ils sont d'autant plus à féliciter au regard du contexte national qui impose à l'ensemble des Burkinabè et particulièrement aux travailleurs des sacrifices collectifs et individuels pour créer les conditions de restauration de la paix et de la sécurité du pays. « Vous avez été choisis au regard des qualités professionnelles dont vous avez fait montre et surtout pour votre contribution aux actions du département en charge de la justice et des droits humains », a-t-il dit aux récipiendaires.
Il a salué leur loyauté, leur courage et leur abnégation qui constituent une source d'inspiration pour leurs collègues. Tout en les complimentant, le ministre leur a rappelé que les décorations revêtent un double sens. Si d'une part, elles constituent une valorisation de l'oeuvre que les récipiendaires ont accompli durant l'année au sein du département en charge de la justice, elle se veut d'autre part une interpellation et une invite à persévérer sur le chemin de l'exemplarité.
Des structures déconcentrées décorées
C'est également de cette manière que la plupart des récipiendaires perçoivent leur distinction. Christine Lompo, faite commandeur de l'Ordre de l'Etalon voit en cette « élévation » un appel à mieux faire. Elle en a donc pris l'engagement tout en traduisant sa reconnaissance à la hiérarchie pour cet honneur.
Le Secrétaire général du ministère en charge de la Justice, Harouna Kadio, fait Chevalier de l'ordre de l'Etalon, a également remercié le premier responsable du département pour sa distinction. Dans le même temps, il a eu une pensée pour ses collègues sans qui il n'aurait pas pu atteindre les résultats qui lui ont valu cette décoration. Il leur a dédié cette médaille qui est, de son avis, un laurier collectif. Cette année, les décorations au ministère en charge de la justice ont connu une innovation majeure. Il s'agit de la distinction en plus des personnes physiques, des structures déconcentrées du ministère oeuvrant dans les zones à fort défi sécuritaire. La Maison d'arrêt et de correction de Diapaga en fait partie.
Son directeur, l'inspecteur de sécurité pénitentiaire, Moudiali Ouoba, a salué cette initiative des premiers responsables du département en charge de la justice. « A Diapaga comme dans les autres villes en proie à l'insécurité, les travailleurs font beaucoup d'efforts pour assurer le service », a-t-il relevé. Pour lui, voir leur résilience récompenser à travers une décoration constitue une preuve que leur sacrifice est perçu au plus haut niveau. « Cela nous encourage à persévérer », a-t-il déclaré.