L'envoyé spécial de l'ONU en Syrie, Geir Pedersen, a appelé mercredi depuis Damas à des "élections libres et justes" après la période de transition, insistant sur le besoin d'une "aide humanitaire immédiate" dans ce pays exsangue après des années de guerre.
"Je pense qu'il est important de dire qu'il y a beaucoup d'espoir, que nous assistons aujourd'hui aux débuts de la nouvelle Syrie", a affirmé dans une déclaration aux journalistes le représentant onusien.
"Une nouvelle Syrie (...) qui adoptera une nouvelle Constitution garantissant un nouveau contrat social à tous les Syriens et qui organisera des élections justes et libres" après la période de transition.
Le Premier ministre chargé de la transition jusqu'au 1er mars, Mohammad al-Bachir, a promis de "garantir les droits de tous".
"Il y a de la stabilité à Damas, mais des défis persistent dans d'autres zones", a souligné M. Pedersen.
Il a notamment dit espérer une "solution politique" dans le nord-est de la Syrie concernant les zones autonomes kurdes, qui constituent l'un "des plus grands défis" du nouveau pouvoir en place.
Enfin, l'envoyé spécial de l'ONU a réaffirmé le besoin d'une "aide humanitaire immédiate", espérant une "reprise économique" du pays sous sanctions internationales.
La Syrie a été le théâtre d'une guerre dévastatrice qui a été déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie. Le conflit a fait plus d'un demi-million de morts et des millions de déplacés et réfugiés.