Dans le cadre de son projet régional médias pour le dialogue M4D3 qui vise à renforcer la confiance par le dialogue transfrontalier et les interventions médiatiques dans la région des grands lacs, l'ONG la Benevolencija a ce jeudi 19 décembre réunit plus de 25 journalistes et influenceurs dans un atelier.
Les échanges avaient pour thème principal le rôle des journalistes et influenceurs sur les réseaux sociaux dans la lutte contre la polarisation et les discours de haine au Nord Kivu et dans la région des grands lacs.
A en croire le chef des travaux Cosmas Mungazi Kakola chargé des activités de terrain à la Benevolencija Goma, c'était une occasion pour les journalistes et influenceurs d'avoir des informations sur les recommandations liées à la prévention de la polarisation identitaire, qui ont été faites, durant des sessions de « Collège Tour » et de « Citizen Panel ».
« Je suis content de voir que les journalistes et influenceurs viennent d'être outillés ce jour sur les techniques de couverture neutre et indépendante pour prévenir la polarisation à travers des informations produites et diffusées dans leurs dépêches et tweets où autres.
Pour éviter de participer à la circulation des fausses informations, le journaliste doit être très attentif.
Nous avons discuté en long et en large sur la manière dont les journalistes peuvent lutter contre la désinformation, la mal information et la désinformation.
Ils doivent lutter contre la circulation des paroles dangereuses et ont l'obligation de vérifier les informations comme principe journalistique.
C'est une grande satisfaction de voir que les participants à cet atelier ont pris des engagements, ce qui aura un impact significatif dans leur production dans le but de lutter efficacement contre les fausses informations, la désinformation et les discours de haine dans la région des Grands-Lacs et particulièrement au Nord-Kivu, une province en proie à la guerre.
Le fait pour eux de participer à cet atelier va faire à ce qu'ils produisent un travail de qualité répondant à l'éthique et la déontologie journalistique et éviter surtout les erreurs constatées dans le passé », explique le chef des travaux Cosmas Mungazi Kakola.
Madame Joyce Mwamba, l'une des oratrices, journaliste et membre de Congo Check a montré les manières et techniques de vérifier une information si elle est vraie ou fausse car il arrive souvent que le journaliste publie une nouvelle sans procéder à la vérification car cela peut engendrer des mauvaises choses au sein de la communauté.