Le Cadre de concertation de la société civile du Sud-Kivu a affirmé, vendredi 20 décembre, avoir monitoré 21 cas d'agression des enfants en rupture familiale contre les paisibles citoyens dans la ville de Bukavu, en trois semaines.
Selon cette structure, ces enfants communément appelés « Maïbobo » tracassent la population pendant les heures nocturnes, en ravissant de l'argent, des téléphones portables, des sacs et autres biens de valeur.
La même source rapporte que ces enfants prennent possession des rues les plus fréquentées par la population à partir de 20 heures.
« L'agressivité, des menaces pourquoi pas même des vols s'accentuent dans les rues de la ville de Bukavu voire dans les sentiers des avenues. Voilà pourquoi nous avons pensé qu'il faut que le commandant ville puisse prendre des mesures », a fait savoir Hypocrate Marume.
Il a également sollicité la mise en place des points chauds mixtes PNC-FARDC pour permettre à la population de se mouvoir librement la nuit pendant cette période des festivités de fin d'année.
En juillet dernier, le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, avait entamé les travaux d'installation de 1000 projecteurs à la Place de l'Indépendance dans la ville de Bukavuen vue de lutter contre l'insécurité la nuit.