Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul -Marie Gondjout a ouvert ce vendredi 20 décembre 2024 les travaux de l'atelier de formation des membres de la commission nationale de prévention et de lutte contre la traite des personnes.
« Je tiens à adresser mes félicitations aux commissaires sélectionnés du fait de leur expertise avérée dans le domaine de la lutte contre la traite des êtres humains (...) Au regard de la qualité des acteurs réunis ici, je n'ai aucun doute que vos travaux aboutiront à des engagements et recommandations dont la pertinence profitera aux victimes de la traite » a déclaré le membre du gouvernement de la Transition.
Le Ministre de la Justice n'a pas manqué de souligner le rôle fondamental de la Commission Nationale de prévention et de lutte contre la traite des personnes, qui constitue un nouveau pilier dans le renforcement des acquis démocratiques de notre pays, et un composant fondamental de de l'édifice des droits de l'homme.
« La traite des êtres humains constitue une violation injustifiable de la liberté et de la dignité des victimes. Notre pays constitue à la fois un pays de transit et de destination pour la traite des personnes. Il est donc touché à un double niveau par ce phénomène », a expliqué le Garde des Sceaux pour qui, « les actions entreprises en vue de prévenir et renforcer la lutte contre ce phénomène s'inscrivent dans la vision des plus hautes autorités de la Transition en tête desquelles le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la République, Chef de l'Etat ».
Créée lors du conseil des ministres du 23 février 2024, la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre les Traites des Personnes est un outil qui renforce la protection des droits humains et reflète l'engagement du gouvernement à lutter contre la traite des personnes en mettant en place des mécanismes pour la prévenir et la combattre.