La suppression de la condition des deux années d'enseignement universitaire pour le président et le vice-président a été la décision phare qui n'arrêtera pas d'alimenter les débats sur son opportunité.
Les deux assemblées générales ordinaire et extraordinaire de la FTF ont eu lieu et se sont terminées sans grosses surprises, surtout après les rumeurs du rejet des amendements proposés et l'impossibilité de tenir l'assemblée générale pour l'élection d'un nouveau Bureau fédéral le 25 janvier. Et, par conséquent, la possibilité de prolonger le mandat du Comité de normalisation jusqu'au 30 juin. L'assemblée générale ordinaire a approuvé par une grande majorité des voix le rapport moral et surtout le rapport financier malgré un déficit de 8 millions de dinars pour l'exercice arrêté au 30 juin 2024.
Un chiffre a retenu l'attention et pimenté les débats : 15 milliards de dettes des clubs envers la FTF non épongées à ce jour ! La deuxième assemblée extraordinaire qui s'est déroulée l'après-midi est parvenue à adopter dans la douleur et sur le fil, après deux tours de vote, l'ensemble des amendements proposés sauf un : le paragraphe a de l'article 36 des Statuts. La majorité des clubs membres ont voté la suppression de la condition des deux années d'enseignement universitaire pour la candidature au poste de président et de 1er vice-président. Une victoire significative pour ceux qui ont lutté contre ce critère jugé comme un moyen d'exclusion de plus d'une compétence capable d'être candidat.
Un pas dangereux pour les opposants à cette modification qui pensent qu'elle va ouvrir la voie à un raz- de-marée de listes candidates sans précédent pour les élections du 25 janvier. Les clubs membres ont obtenu aussi que la limitation des mandats à trois (consécutifs ou pas) ne commencera à courir et à entrer en vigueur qu'à partir des élections de janvier 2025. L'essentiel à tirer de cette deuxième assemblée est que les élections du 25 janvier auront bien lieu, avec le même mode de scrutin de listes et avec des garanties pour qu'il y ait dans tout le processus électoral, élections plurielles, transparence et égalité des chances.