De retour à Lomé après plus de trois ans d'absence, Eloi Adjavon, premier athlète togolais à se qualifier pour les Jeux olympiques en triathlon, marque une étape importante dans sa carrière.
Originaire de Kpélé-Tsiko, dans la région des Plateaux, cet athlète de 32 ans, qui s'est illustré en juillet dernier à Paris, aspire à promouvoir le triathlon dans son pays natal. Introduit pour la première fois aux Jeux olympiques de Sidney en 2000, le triathlon est une discipline exigeante qui combine natation, course à vélo et course à pied. Bien qu'elle se soit développée dans de nombreuses régions du monde, elle reste encore largement méconnue en Afrique de l'Ouest, où les infrastructures et l'encadrement pour ce sport sont limités.
Pour Eloi Adjavon, il est temps de changer la donne au Togo.
« C'est une nouvelle discipline non seulement au Togo mais aussi dans le monde. Mon rêve est de susciter la curiosité chez d'autres athlètes faisant déjà l'une des trois disciplines. Et cela doit passer par l'amélioration de mes performances principalement au plan continental », a-t-il déclaré dimanche lors d'une sortie médiatique.
Fort de son expérience internationale, Eloi Adjavon veut transformer le triathlon en un sport accessible et attractif pour les jeunes athlètes togolais.
Avant de commencer son programme d'action, Eloi Adjavon a prévu des échanges avec les autorités sportives, notamment le ministère des Sports et le Comité national olympique du Togo (CNO Togo).
En marge de ses engagements, l'athlète s'est rendu à Aného, dans la préfecture des Lacs, où il a découvert pour la première fois l'espace de loisirs et de tourisme balnéaire Miadjoé.
Ce lieu pourrait, selon lui, devenir un cadre idéal pour organiser des événements et compétitions de triathlon dans le futur, grâce à son accès à la mer et ses espaces dégagés.