Une confirmation d'une bonne performance. Madagascar a exporté 63 886 tonnes de graphite durant les neuf premiers mois de 2024, enregistrant une augmentation de 38,9 % par rapport à l'année précédente où les exportations s'élevaient à 42 101 tonnes. Selon la direction générale des Douanes, la valeur des exportations a aussi progressé, cela va de soi, passant de 89 à 124 milliards d'ariary entre 2003 et 2024.
Cette hausse est attribuée à l'augmentation de la production locale, soutenue par des investissements dans les mines de Molo et Sahamamy. Madagascar reste l'un des trois principaux exportateurs mondiaux, aux côtés de la Chine et du Mozambique.
La presse internationale présente la mine de Molo comme suit : « Installée sur une immense parcelle de 308,6 km², la mine de Molo regorge de graphite (17 000 tonnes par an, avec un potentiel de 150 000 tonnes par an après expansion), mais aussi de vanadium (un métal rare) et de 25 autres minerais. Un graphite concentré vendu sous la dénomination commerciale de « Super Flocon » et qui présente, selon NextSource Materials, la société qui l'exploite, une teneur en carbone supérieure à 98 % qui la destine à des produits ou des batteries haut de gamme. » Encore un bon filon sur l'immense potentiel minier qu'offre la Grande Île... aux trésors.