Le couvre feu, instauré depuis "le coup de libération" du 30 août 2023, a été levé par les autorités de la transition quelques jours avant les festivités de fin d'années. Cette levée de couvre-feu est diversement appréciée par certains observateurs de la vie publique au Gabon. C'est le cas de Nicaise Moulombi, acteur de la société civile gabonaise, appelle à plus de vigilance en cette période des festivités marquant Noel et la Saint Sylvestre.
Beaucoup de Gabonais l'attendaient depuis fort longtemps. Ils attendaient cette levée de couvre-feu devenu effectif depuis le 18 décembre dernier. Elle a été rendue publique par un communiqué du ministère de la Défense nationale, "sous les très hautes instructions du président de la transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Ce communiqué lu sur les chaines de la télévision nationale a ravi une grande partie de la population. Cette population qui elle, estimait vivre dans "une prison à ciel ouvert". Elle vient à point nommé et comme une bouffée d'oxygène pour elle. "Nous avons vécu pendant plus de trois ans sous le couvre-feu qui nous a longtemps étouffés. Nous étions dans une prison à ciel ouvert. Nos activités génératrices de revenus nocturnes ne marchaient qu'en dents de scie. Avec cette décision du président de la transition, notre Josué, nos chiffres d'affaires seront bien au rendez-vous" lâche Samuel, restaurateur.
Si cette levée de couvre-feu est la bienvenue pour la majorité de la population, il n'en demeure pas moins que la vigilance soit davantage doublée. C'est cet appel que lance Nicaise Moulombi, acteur de la Société civile. "La levée brutale du couvre-feu ne devrait pas nous faire perdre la vigilance. Les agents de Sécurité et de Défense devraient davantage doubler de vigilance, surtout en cette période festive où la nativité du Christ et la Saint Sylvestre vont battre leur plein. La protection des biens et des personnes devrait être aussi une des priorités pour les autorités de la transition" dira t-il, tout en reconnaissance les efforts qui sont faits quotidiennement par le CTRI.
Les fêtes de fins d'années sont là. Chacun s'active avec les moyens en sa possession, qui pour acheter les cadeaux à offrir aux enfants, qui, pour préparer la Saint Sylvestre pour crier "Bonne annéééééééééé". Vivement que cela soit dans la quiétude et la sécurité tant voulue.
