Alger — Le ministère de l'Education nationale, a affirmé, dans un communiqué, que le projet de loi portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l'éducation nationale, approuvé dimanche par le Conseil des ministres, sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, "aura un impact positif sur les conditions socio-professionnelles" des personnels du secteur.
Ce projet de loi et le régime indemnitaire, "sont le couronnement d'un effort soutenu auquel ont contribué les organisations syndicales agrées auprès du secteur, en prenant en considération les remarques et avis formulés lors des récentes rencontres de concertation avec certains syndicats, ce qui a permis à ceux n'ayant pas participé aux réunions de la commission d'élaboration de ce projet de loi d'exprimer leurs avis et aspirations à propos de ce projet", précise le communiqué.
Selon le communiqué, le projet prévoit également de "définir les passerelles et les voies de promotion", avec "la possibilité pour les enseignants de bénéficier d'une adaptation du volume horaire en vue de préparer une qualification scientifique dans leur domaine de spécialité".
Parmi les mesures figurent également "la réduction du volume horaire hebdomadaire pour les enseignants des trois cycles éducatifs et les employés de l'éducation classée dans la 10e catégorie ou plus, et la diminution, à deux ans scolaires au minimum, de la durée d'exercice dans le poste pour participer aux mouvements de transfert".
La même source a affirmé que "l'Etat protège les employés contre les menaces et les agressions".
Ces droits et obligations "entreront en vigueur dès la promulgation du texte conformément aux modalités prévues par la loi", ajoute la même source.
Le ministère a réaffirmé au nom de la communauté éducative ses vifs remerciements au président de la République pour "le grand intérêt accordé au secteur, notamment sa décision historique sur l'amélioration des conditions financières de la communauté éducative, ainsi que sa décision historique relative à la possibilité de bénéficier d'une cessation volontaire de service 3 ou 5 ans avant l'âge légal de départ à la retraite".
Le ministre de l'Education nationale "a appelé la communauté éducative, y compris les partenaires sociaux à promouvoir davantage l'action participative et la coopération pour le développement du secteur afin de mieux répondre aux espoirs et perspectives portés par la décision du président de la République".