Luanda — La Commission pour la Politique Sociale du Conseil des Ministres a évalué lundi, à Luanda, le projet de décret présidentiel qui approuve le régime juridique du sous-système d'éducation des adultes.
Le document, examiné lors de la 7ème réunion ordinaire, présidée par la ministre d'État chargée du domaine social, Maria do Rosário Bragança, établit un ensemble de mesures visant à assurer l'inclusion et l'intégration scolaire de toutes les personnes, indépendamment de leurs différences, en accord avec les principes constitutionnels et les objectifs de la politique nationale d'éducation et d'apprentissage des adultes.
Dans le cadre de ce projet de diplôme, l'éducation des adultes s'entend comme l'ensemble des programmes éducatifs, y compris l'alphabétisation, destinés aux personnes ayant dépassé l'âge minimum réglementaire, dans le but de développer en eux, en groupe ou individuellement, des connaissances, des aptitudes, des capacités et des compétences intellectuelle, émotionnelle, physique, artistique, professionnelle et sociale.
Selon la ministre de l'Éducation, Luísa Grilo, le document présenté vise à réglementer la Loi fondamentale 17/16, mise à jour par la Loi 32/20, offrant une deuxième opportunité d'apprentissage aux jeunes et adolescents qui n'ont pas terminé l'enseignement obligatoire.
« La proposition inclut des aspects innovants liés à la professionnalisation, permettant aux étudiants d'obtenir une formation professionnelle pour le marché du travail », a-t-il souligné.
La réunion a également examiné le projet de décret présidentiel qui approuve le Règlement sur les stages médicaux, un diplôme qui vise à mettre en oeuvre la nouvelle vision de l'Exécutif pour l'augmentation significative et qualitative des médecins spécialistes dans le pays, à simplifier leur entrée et à les former à améliorer l'offre de soins de santé.
D'ailleurs, le secrétaire d'État à la Santé publique, Carlos Pinto de Sousa, a mentionné qu'il y avait quatre mille 227 internes de spécialité dans le pays, sur un univers de sept mille médecins, avec l'engagement du gouvernement à poursuivre les accords internationaux, maintenir la priorité dans la formation interne.