Le concours d'entrée respectivement à l'Institut polytechnique de Kintélé (IPK) et à l'Institut professionnel et technologique d'Oyo (IPTO) a été lancé officiellement, le 19 décembre, à Kintélé par le ministre de l'Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, en compagnie de sa collègue de l'Enseignement supérieur, Delphine Edith Emmanuel et d'autres responsables.

Au total, 476 candidats passent l'examen selon leur choix dans différentes filières dont sept pour l'IPTO et trois à l'IPK. Ces filières sont noatmment celles de l'ingénierie, du froid, de la climatisation, de l'électricité ainsi que de l'informatique industrielle. Brazzaville seule compte 391 candidats, dont 266 ont porté leur choix sur l'IPK tandis que 95 sont pour l'IPTO.

Kinkala, chef-lieu du département du Pool, a présenté huit candidats pour l'IPTO et 16 pour l'IPK. En ce qui concerne la ville d'Oyo, 70 prétendants sont en lice pour l'IPTO et trois pour IPK avec 20% de filles. Ces instituts ne prévoient que cent places à raison de cinquante par établissement. La sélection sera faite en fonction du mérite, a indiqué le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.

D'après lui, ce concours est organisé pour la première fois au Congo. Ces écoles ont été construites pour former une élite, a-t-il insisté, avant de préciser que les conditions de travail sont exigeantes. « Ici nous sommes en train de construire les passerelles entre l'enseignement technique et supérieur. Au sortir de ces instituts, vous aurez la possibilité de continuer votre parcours universitaire à l'Ecole normale supérieure polytechnique ou à l'Université Denis-Sassou-N'Guesso », a-t-il promis. Rochelvie Kengué Tsiona, candidate pour l'IPK, le concours est une aubaine pour contourner le phénomène de grève répétée à l'Université Marien-Ngouabi. Pour d'autres postulants, le concours vient en quelque sorte réaliser leur rêve afin de côtoyer le matériel au quotidien.