Ethiopie: Les économistes ont exprimé leur confiance dans le fait que les banques étrangères opérant en Éthiopie stimuleraient la compétitivité internationale.

<strong>Addis Abeba, le — : - Les experts ont exprimé leur confiance dans le fait que permettre aux banques étrangères d'entrer dans le secteur financier éthiopien va améliorer considérablement la compétitivité internationale et faciliter le transfert de technologie dans ce domaine.

Alors que l'Éthiopie s'est lancée dans des réformes économiques de grande envergure, plusieurs réussites ont été enregistrées, notamment dans le secteur bancaire.

Par ailleurs, le secteur bancaire du pays a été fermé aux investisseurs étrangers, mais il s'ouvre désormais progressivement, ce qui constitue un indicateur clé de ces réformes.

On rappelle que ce mercredi, la Chambre des représentants du peuple a approuvé une nouvelle proclamation bancaire historique qui permet aux banques étrangères d'entrer dans le secteur bancaire éthiopien, car le secteur financier fait partie de la réforme globale du pays.

Arega Shumete, un économiste indiqué à ENA que la restriction des investissements étrangers dans plusieurs secteurs, y compris le secteur bancaire, a entravé la croissance économique du pays.

Il a souligné que l'ouverture de diverses opportunités commerciales et d'investissement aux investisseurs privés et étrangers est un résultat positif de la réforme nationale en cours.

Arega estime que l'ouverture progressive du secteur bancaire aux investisseurs étrangers le rendra non seulement compétitif au niveau international, mais permettra également au secteur de se développer au-delà des frontières de l'Éthiopie.

Arega a noté que ce développement revitaliserait le secteur, le rendrait compétitif au niveau international et favoriserait le transfert de connaissances et de technologies.

Il a en outre souligné que les efforts de l'Éthiopie pour rejoindre l'Organisation mondiale du commerce (OMC) bénéficieraient également des investissements étrangers dans le secteur bancaire.

Le directeur du Consortium de recherche économique africaine, le professeur Abi Kedir, a partagé des points de vue similaires, soulignant que les banques étrangères favoriseraient une meilleure concurrence et conduiraient à de meilleurs résultats parmi les banques locales.

Il a expliqué que la capacité et l'expertise apportées par les banques internationales aideraient les banques locales à s'améliorer et à offrir de meilleurs services.

Le professeur Kedir a également souligné que l'entrée de banques étrangères créerait des opportunités dans d'autres secteurs, notamment dans l'agriculture et l'industrie manufacturière, en améliorant l'offre de crédit.

Il a également conseillé aux banques locales de moderniser leurs opérations afin de rester compétitives, en leur suggérant de renforcer leurs capacités par des fusions et des investissements accrus dans les ressources humaines, la technologie et le capital.

Soulignant l'importance d'ouvrir le secteur financier aux investissements étrangers, le directeur a appelé à la création de conditions favorables qui attireront les investisseurs étrangers en Éthiopie.

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