Madagascar: Ambohimangakely - Le parquet met en prison deux homosexuels

À Ambohimangakely, un gay a incité son partenaire, mineur, à avoir des relations avec d'autres personnes de même sexe et à violer des enfants. Ils ont été écroués.

Deux homosexuels, âgés de 18 et 16 ans, ont dépassé les limites dans la commune d'Ambohimangakely. Ils ont été envoyés en prison vendredi, à l'issue de leur défèrement.

Le mineur, influencé par l'autre, a commis un viol sur un garçon âgé de 4 ans à Ambohimitsara, selon la Circonscription interrégionale de la Gendarmerie nationale d'Antananarivo.

L'enquête judiciaire a débuté lorsque la famille de la petite victime a porté plainte à la Brigade d'Ambohimangakely. Les enquêteurs ont procédé à l'arrestation de l'auteur présumé de cette pédocriminalité, le 19 décembre au matin.

« L'adolescent vit comme tous les jeunes normaux. Cependant, il a une attirance sexuelle qui n'est pas du tout conventionnelle », précise la gendarmerie.

Soumis à un interrogatoire, le suspect a désigné son partenaire homosexuel comme étant celui qui lui a appris à avoir des rapports sexuels avec des hommes et qui l'a poussé à abuser d'enfants. « Cela fait un certain temps qu'ils sont ensemble », indique la gendarmerie.

Travaux forcés

Le « couple » ne s'est pas limité à leur relation, mais s'est engagé dans des actes criminels passibles de travaux forcés avec castration chirurgicale. Les gendarmes ont immédiatement lancé une seconde opération qui a permis d'interpeller l'autre suspect et de le placer sous enquête.

Dès le lendemain de leur arrestation, c'est-à-dire le vendredi 20 décembre, les deux partenaires ont été présentés au juge. Un mandat de dépôt a été ordonné à leur encontre. Le plus âgé a été conduit à la maison de force de Tsiafahy. L'autre, principal auteur de l'agression du garçonnet, a été interné au Centre de rééducation d'Anjanamasina.

« Tout cela ne vise en aucun cas à exclure les personnes qui ont ces orientations sexuelles, mais nous souhaitons simplement corriger. La loi à Madagascar n'autorise pas et réprime l'homosexualité qui risque actuellement de gagner du terrain », conclut la gendarmerie.

Des membres de la communauté LGBT ont réagi en affirmant que le désir de violer n'a rien à voir avec la vie d'homosexuel et que cela est comparable aux autres hommes qui agressent des enfants.

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