Les élections sénatoriales prévues pour le 2 février 2025 ne verront pas la participation de plusieurs partis d'opposition comme l'ANC, le CAR, les FDR et la DMP.
Pour Paul Dodji Apévon, président national des FDR, ce rejet unanime, bien que non concerté, constitue un signal d'alarme adressé au pouvoir.
Selon Me Apévon, les processus électoraux au Togo manquent de transparence et de crédibilité, allant jusqu'à qualifier ces élections de "préfabriquées". Il estime que les sénatoriales, telles qu'elles sont organisées, n'ont aucun sens démocratique et appelle le gouvernement à revoir sa copie :
Bon prince, Paul Dodji Apévon reconnaît le droit des autres partis de l'opposition de participer à ces élections.
Avec ou sans ces partis, le scrutin aura lieu et le Sénat verra le jour dans une Ve République devenue une démocratie parlementaire.