Soudan: Le procureur général - La milice rebelle a violé toutes les lois internationales et commis les crimes les plus horribles

Port-Soudan — Le procureur général, M° Al-Fatih Tayfour, président du Comité National pour les Violations des Forces de Soutien Rapide (CNV/FSR), a déclaré que la milice FSR avait commis des crimes et des atrocités contre le peuple soudanais après le déclenchement de la guerre, et que le CNV/FSR a été créé et doté de pouvoirs lui permettant de travailler en toute indépendance et de mener des enquêtes sur les crimes commis au Soudan par la milice de soutien rapide contre le peuple soudanais.

Il a ajouté que dans la matinée du 15 avril, la milice a tenté un coup d'État manqué et a tenté d'assassiner le Président du Conseil Souverain de Transition. FSR a violé le chapitre 18 de la loi, qui parle des crimes de guerre et de la loi sur le terrorisme, et a violé le droit pénal soudanais. La milice s'est rebellée contre la constitution du pays et a violé les lois militaires, y compris la loi l'établissant.

En outre, elle a ciblé des biens civils, détruit les sièges des missions diplomatiques et les infrastructures, et mis hors service 259 hôpitaux et n'a pas été épargnée. Y compris les églises, le retrait des prisonniers des prisons et l'embauche de mercenaires, le dernier étant les mercenaires Colombiens. De plus, la milice a empiété sur 90 pour cent de la structure industrielle.

Tayfour, qui s'exprimait au forum hebdomadaire organisé par le ministère de la Culture et de l'Information, a expliqué que les milices ont pillé 126 banques et détruit 5 musées, les considérants comme un héritage qui ne peut pas non plus être estimé à une valeur matérielle. FSR a pillé les magasins des Graines de Project d'Al-Gezira et les a vendus aux citoyens comme nourriture ou environ 700 citoyens de la ville d'Hilaliya en ont été victimes, a-t-elle déclaré.

FSR a commis également le génocide d'El Geneina, il a ciblé l'ethnie Masalit, tuant 5 000 personnes et en blessant plus de 8 000, tandis que le nombre de victimes des massacres a atteint 5 950 morts, 9 316 blessés, 150 kidnappés et le déplacement forcé de 5 000 personnes, en plus de meurtre de 53 enfants à la ville Hilaliya seulement.

Tayfour a ajouté que la milice FSR a commis des crimes contre les femmes et a pratiqué la vente de filles et les a forcées à tomber enceintes de force. Il y a eu 966 cas de viol à Khartoum à la Gezira, ce qui représente seulement 2 % du total des viols, selon les rapports.

Tayfour a ajouté qu'un rôle est attribué aux médias et aux organisations de la communauté internationale, et que le nombre de ces crimes et violations est une très petite partie, qui n'atteint pas 50 cas, et cela est dû à la crainte de la stigmatisation et la société, et que cette question nécessite une prise de conscience.

Il a appelé les parents et les familles a rapporter les cas, d'autant plus que les rapports et les procès seront à huit-clos et en toute confidentialité.

Tayfour a poursuivi que la milice a utilisé des armes interdites telles que le phosphore en violation flagrante du droit international et a utilisé l'arme de la famine systématique contre les citoyens et les a empêchés de cultiver et de travailler complètement.

En plus d'avoir détruit des centres de dialyse, empêché 15 400 enfants d'étudier et enrôlé 10 900 enfants en violation de la loi, en plus de commettre des crimes contre dix mille enfants soudanais dans différentes régions.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.