Retour sur une soirée mémorable marquée par une performance spectaculaire et des moments forts.
À 20 h 59, après avoir chauffé la salle pendant plusieurs heures, DJ BDK cède la place à l'animateur John Jay. Sur scène, ce dernier invite le public à accueillir l'étoile montante de la musique ivoirienne. Dans une ambiance survoltée, le rideau se lève, dévoilant un écran géant où s'inscrit en lettres incandescentes le nom "LAYO". Les premières notes de l'orchestre accompagnent les pas précis des danseurs, tandis qu'une clameur grandissante traverse les 11 000 spectateurs venus célébrer l'artiste.
À 21 h 02, Roselyne Layo fait son apparition, assise sur un trône royal, baignée dans une lumière féerique. Elle ouvre le bal avec son titre « Demain », enchaînant avec « Kinoué » avant d'adresser un salut chaleureux à son public. Émue, elle exprime sa reconnaissance envers Dieu et ses fans pour leur soutien indéfectible. En reprenant « C'est maintenant » de Schadrac Loman, elle livre un message d'espoir, annonçant que le meilleur reste à venir.
Profitant de l'ambiance, Roselyne adresse un clin d'oeil à ses détracteurs :
Sur son style vestimentaire :
« Ils ont dit qu'on ne sait pas s'habiller. Aujourd'hui, on a appris, et on fait mieux. Est-ce qu'on parle encore d'habillement ? »
Sur son style vocal qualifié de « cris » :
« Ce "cri" nous a valu le Primud d'or. Tant que ça paie nos factures, on va continuer à crier ! »
Ces déclarations humoristiques, acclamées par la foule, sont suivies de ses tubes incontournables : « Aweman Napie », « Est-ce que tu peux arranger » et « Joli garçon ».
Mise en scène grandiose
Après une courte pause, Roselyne revient avec une chorégraphie éblouissante, accompagnée de choristes disséminés dans la salle. Dans une scénographie audacieuse, elle traverse la foule depuis le carré VIP, rejoignant la scène sous les acclamations.
Des invités prestigieux, tels que le président du PDCI, Henri Konan Bédié, le président de l'Assemblée nationale Adama Bictogo, et la ministre Belmonde Dogo, participent à l'ambiance festive. Même le président du Sénat, Kandia Camara, esquisse quelques pas de danse. Côté artistes, Yabongo Lova, Onel Mala et Sarah Lisez ont marqué de leur présence cette soirée inoubliable.
Jusqu'à 23 h, Roselyne Layo revisite son répertoire, mêlant énergie débordante et chorégraphies soignées. Des titres comme « Mogo Farima », « Plus haut » et « Donnez-nous un peu » ont transporté la salle, concluant en apothéose une soirée gravée dans les mémoires.