ORAN — Le programme d'élargissement et de diversification des activités des micro-entreprises, financé par l'Agence nationale de soutien et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE) a constitué le thème d'une journée d'information, organisée mercredi à Oran.
Houari Mahla, directeur de l'antenne d'Oran de l'ANADE, a indiqué que cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'une campagne de sensibilisation visant à informer les artisans et les opérateurs des différents secteurs, qui ne bénéficient pas encore des dispositifs de soutien de l'Etat, aux avantages offerts par cette agence et les modalités de bénéfice du soutien et du financement de cet organisme, ainsi que les avantages fiscaux et douaniers qui y sont associés.
Sami Zaoui, directeur d'un bureau d'études spécialisé dans les études de marché, a souligné lors de cette rencontre organisée par le bureau de wilaya de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), en coordination avec l'antenne locale de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE), que ce nouveau programme, ouvert aux détenteurs de registres de commerce vise à permettre à ces opérateurs économiques de bénéficier de financements et d'exonérations fiscales pour développer leurs projets dans divers domaines.
De son côté, Mohamed El-Hadj, patron d'une micro-entreprise spécialisée dans la commercialisation de produits pharmaceutiques, a insisté sur l'importance de ce nouveau programme "pour développer son activité économique, d'élargir sa flotte de véhicules et d'aménager ses locaux afin de pouvoir distribuer ses produits pharmaceutiques dans des zones plus éloignées et dans de meilleures conditions".
Abondant dans le même sens, un autre opérateur, activant dans le secteur agricole, a mis en avant les avantages du programme d'élargissement et de diversification des activités des micro-entreprises, expliqués lors de cette rencontre par les responsables de l'ANADE, concernant les incitations fiscales offertes et l'élargissement de la tranche d'âge des bénéficiaires, désormais fixée entre 20 et 58 ans.