Il était 23h38 à la salle d'accouchement du centre hospitalier universitaire Gynécologie obstétricale Befelatànana (CHU GOB), le 24 décembre 2024. Un bébé poussait son cri. Il s'agissait d'un garçon de 2,750 kg, prénommé Misaina, le premier-né de ses parents et l'enfant né à l'approche de minuit. « Nous n'avons pas calculé sa naissance pour Noël, c'est la volonté de Dieu. Nous accueillons son arrivée dans la joie.
C'est notre cadeau de Noël », lance son père, qui a tenu à rester dans la discrétion. De l'autre côté de la pièce, ce dernier poussait un ouf de soulagement. « C'était un combat les deux dernières heures avant sa naissance. Je suis content que cette mission soit accomplie », enchaîne-t-il. Ce père de famille est reconnaissant envers le personnel de l'hôpital. « Nous sommes satisfaits de la prise en charge de toute l'équipe de garde », poursuit-il. La mère et l'enfant se portaient bien.
Ambiance
Pas d'incidents majeurs enregistrés dans cette grande maternité pendant la nuit du 24 au 25 décembre. « Le rythme est moyen. Dix bébés sont nés par voie basse, entre 8 heures du matin et minuit. Toutes ces mères et ces enfants sont vivants et en bonne santé », lancent les professionnels de santé de garde qui se mettaient dans l'ambiance de la fête de la Nativité, avec un serre-tête de Père Noël ou un chapeau de Noël. Ils encouragent les femmes enceintes à se rendre dans une maternité pour un accouchement assuré, autant pour la mère que pour l'enfant.