Ile Maurice: «Davantage de présence de la NCG», plaident les plaisanciers

26 Décembre 2024

En début de semaine, trois bateaux de plaisance ont pris feu à Deux-Frères. Une situation qui interpelle, mais qui inquiète surtout, selon Prem Beerbul, président de la Fédération des plaisanciers de l'Est. «En cette période de fin d'année, la sécurité de tous est non-négligeable, surtout que c'est en ce moment que les plaisanciers travaillent le plus avec le public en faisant la tournée des îles voisines. S'ils voient leur bateau être ravagé par les flammes, il leur sera difficile de subvenir aux besoins de leur famille...», explique-t-il.

Prem Beerbul estime que l'ancien régime n'a rien fait en près d'une décennie pour protéger cette section du secteur touristique - notamment les plaisanciers. C'est pourquoi il est désormais important de faire entendre leur voix. «On lance un appel au nouveau gouvernement du changement dans l'espoir qu'il y ait un minimum de mesures prises pour nous soulager.»

Entre autres propositions, il demande une présence accentuée sur le terrain des officiers de la National Coast Guard (NCG) en cette période. «Qu'ils fassent plus de patrouilles dans les eaux à toute heure. On ne les voit pas que très rarement, voire jamais, le soir.»

Le président de la Fédération des plaisanciers de l'Est demande que des caméras de surveillance soient installées aux points d'embarcation à travers l'ile. «De ce fait, l'on saura exactement ce qui se passe. Dans le cas de Deux-Frères, l'on parle de vengeance et dans d'autres cas, il se peut que le feu ait été intentionnellement mis aux bateaux pour dissimuler des preuves liées à des affaires de drogue. Il est donc important de savoir ce qui se passe réellement et cela pourrait aider la police à faire la lumière dans ces enquêtes.»

Entre-temps, indique-t-il, plusieurs plaisanciers, faute de caméra, ont embauché des gardiens pour veiller sur leurs bateaux le soir. Il demande aussi que des points d'eau soient installés afin qu'ils puissent tenter de maîtriser le feu, si besoin est. «Si nous arrivons à maîtriser le feu, cela pourrait éviter qu'il se propage à d'autres bateaux.»

Pour la sécurité des passagers, Prem Beerbul insiste que tout est respecté à la lettre en cette période. Il y a, dit-il, beaucoup de bateaux qui convergent vers les îles et il est demandé, entre autres, qu'il y ait un extincteur à bord et que le port de gilet de sauvetage soit obligatoire pour tous...

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