Le littoral togolais fait face à une occupation anarchique et souvent illégale qui inquiète les autorités. Habitations précaires, bars, restaurants et autres structures improvisées se multiplient le long des côtes, mettant en péril à la fois les écosystèmes et la sécurité des populations riveraines.
Selon Richard Kangbéni, ministre chargé de l'Economie maritime, cette occupation illégale représente une menace grave pour l'équilibre écologique des zones côtières.
'Le domaine public maritime est un bien commun, un patrimoine collectif d'une inestimable valeur. Il constitue non seulement un espace vital pour nos communautés riveraines, mais également une source essentielle pour le développement économique, touristique et écologique de notre pays', explique-t-il.
Outre les impacts environnementaux, cette situation crée également des risques pour la sécurité des habitants, notamment en cas de montée des eaux ou de phénomènes climatiques extrêmes.
En août 2020, le gouvernement avait donné un délai de six mois pour libérer les espaces occupés illégalement. Cependant, près de quatre ans plus tard, les occupants sont toujours sur place.
Le gouvernement privilégie une approche basée sur le dialogue et la sensibilisation, afin de mieux faire comprendre aux populations les enjeux et les conséquences de ces installations anarchiques.