Tunisie: Les entreprises publiques dans le viseur du Président de la République - Non au bradage, oui à la relance

26 Décembre 2024

Dans le cadre de sa détermination à mener la "guerre de libération" de la Tunisie contre la spéculation, la malversation et la corruption afin que le peuple retrouve ses richesses et ses biens spoliés, le Président de la République ne rate pas une occasion pour réitérer sa volonté d'aller jusqu'au bout de son oeuvre salvatrice pour la dynamique socioéconomique.

C'est dans ce cadre, donc, qu'il multiplie les initiatives en vue de redonner vie à bon nombre d'entreprises constituant, jadis, de véritables joyaux de l'économie nationale d'où les mesures énergiques de remettre du pied les sociétés qui ont été dégradées par des lobbies malfaisants dans le but évident de se les approprier au plus bas prix sous prétextes qu'elles ne sont plus utiles, ni bénéfiques pour l'État et pour la communauté.

Ainsi, le Chef de l'Etat a affirmé, à maintes reprises, qu'il n'est pas question de céder les entreprises publiques à des particuliers après que des forces occultés les ont mises à plat par des subterfuges machiavéliques comme ce fut le cas, par le passé, pour certaines sociétés qualifiées, il y a quelques années, de fleurons de l'industrie du pays.

Joignant le geste à la parole et sans perdre de temps, le Président Kaïs Saïed vient de rencontrer, il y a quatre jours, la ministre de l'Industrie à qui il a donné des consignes expresses quant à la nécessité de trouver des solutions urgentes pour bon nombre de sociétés industrielles qui ont été fermées après que leurs équipements ont été cédés à des privés dans le cadre apparent de ventes «publiques».

Or, il ne s'agit pas de cas isolés, mais d'une pratique planifiée causant l'arrêt des activités de plusieurs entreprises avec tout ce que cela implique comme perte d'emplois et d'aggravation du chômage. Et les exemples ne manquent, malheureusement, pas et dont on cite celui du complexe industriel de Mazzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, la minoterie historique à Dahmani, dans le gouvernorat du Kef et qui a vu le jour il y a plus d'un siècle tout en étant considérée, à l'époque, comme l'un des meilleurs moulins en termes de qualité de production.

A souligner que cette fermeture a été décidée il y a des dizaines d'années arguant qu'elle était forcée par le fait qu'elle devait être réhabilitée et restructurée à l'instar de bien d'autres établissements placés dans le même contexte.

Insistant sur le fait qu'il est nécessaire et même urgent de faire renaître lesdites institutions et de les relancer sur le marché tout en les qualifiant comme étant des richesses bradées, le Chef de l'Etat a réaffirmé que le devoir national exige que les Tunisiennes et les Tunisiens retrouvent leur droit naturel au travail, un droit et un objectif revendiqué par le peuple lors de la Révolution du 17 décembre 2010.

Évoquant qu'il s'agit d'une réactivation des industries locales, le Président de la République estime que ces sociétés constituent une base solide pour le renforcement du tissu économique tout en étant, de nouveau, un puissant levier en vue de répondre aux attentes des citoyens, ce qui en fait une priorité à ne pas faire différer.

Il convient de rappeler la visite rendue par le Président Saïed, au début de cette année au siège de la Société nationale de cellulose et de papier alfa (Sncpa), intervenue après celles effectuées à la société El Fouledh, la Stil, ou encore la Société tunisienne du sucre.

D'ailleurs, avec cette visite, Kaïs Saïed a pu redonner un second souffle à cette société qui, selon lui, est en difficulté à cause du manque de transparence et de la corruption comme l'ont mentionné les employés ayant parlé des défaillances dans les travaux de maintenance, l'achat d'équipements non conformes et des problèmes de recrutement.

En tout état de cause, avec comme à l'accoutumée, de la suite dans les idées et le souci de la concrétisation de ses actions, le Chef de l'Etat prouve sa volonté inébranlable à réussir sa mission à la tête de l'Etat et, surtout, à être fidèle à son approche et à son projet répondant aux attentes du peuple.

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