Après une longue attente de 17 ans, la cour intermédiaire a enfin rendu son jugement concernant l'affaire de Khoosoomul Roseeawon, accusé d'avoir causé la mort du bébé de sa concubine d'alors, qu'il a épousée par la suite. En effet, l'accusation n'a pas pu prouver la culpabilité de l'accusé. L'affaire remonte à avril 2007 lorsque le bébé de 16 mois, Nishchay Puddea, a tragiquement perdu la vie.
Khoosoomul Roseeawon faisait face à quatre accusations formelles : homicide involontaire par imprudence et mauvais traitements envers un enfant. Ces accusations portaient sur des actes présumés de violence physique et de négligence. Le 15 avril 2007, Khoosoomul Roseeawon avait été accusé d'homicide involontaire par imprudence sur Nishchay Puddea, en violation de l'article 239(1) du Code pénal. En outre, il était également accusé de mauvais traitements envers l'enfant, en violation de l'article 13(1) de la Loi sur la protection de l'enfance. Les actes de violence physique présumés comprenaient d'avoir forcé l'enfant à marcher alors qu'il ne pouvait pas, de l'avoir violemment secoué et frappé à la tête, et de l'avoir soulevé et secoué tout en lui lançant des paroles menaçantes.
L'avocat de la défense, Me Raouf Gulbul, a plaidé l'innocence de son client, arguant qu'il n'existait aucune preuve solide pour établir sa culpabilité. Selon la défense, la seule preuve pour expliquer ce qui s'était passé le jour du drame était la version de l'accusé, contenue dans ses déclarations extrajudiciaires, lesquelles ont été contestées par l'accusation.
Dans ses déclarations à la police, Khoosoomul Roseeawon avait expliqué qu'il s'occupait de Nishchay Puddea ce jour-là. Il avait placé l'enfant dans un lit, entouré de gros oreillers pour le protéger, et avait laissé la porte de la chambre ouverte. Alors qu'il préparait du lait dans la cuisine, il a entendu un bruit et a retrouvé l'enfant au sol, inconscient. Il a immédiatement alerté les autres et a emmené le bébé à la Clinique Lorette, mais malheureusement, l'enfant est décédé peu après.
Le rapport médico-légal a révélé des blessures graves à la tête, notamment un hématome sous-dural qui a causé une hémorragie traumatique fatale. Ces blessures ont été attribuées à une chute, mais la question centrale était de savoir si cette chute était le résultat d'une imprudence de la part de l'accusé.
«Après un examen minutieux des preuves et des déclarations, la cour a conclu que l'accusation n'avait pas réussi à prouver au-delà de tout doute raisonnable que la mort de Nishchay Puddea était due à l'imprudence de l'accusé. En effet, les éléments fournis par la défense ont mis en lumière que Khoosoomul Roseeawon avait pris des précautions raisonnables en plaçant l'enfant en sécurité dans le lit et en gardant un oeil sur lui pendant qu'il préparait son lait», a noté la magistrate Zaynah Essop dans son jugement de la semaine dernière. D'observer la proximité de la cuisine avec la chambre et les photographies du lieu qui suggèrent qu'il était en mesure de surveiller l'enfant à tout moment.
Au terme de cette longue procédure judiciaire, la cour a décidé de rejeter toutes les accusations portées contre Khoosoomul Roseeawon. En l'absence de preuves concluantes, notamment en ce qui concerne les mauvais traitements allégués, l'accusation n'a pas pu prouver la culpabilité de l'accusé.