En sa qualité de Communicateur de l'Union Sacrée de la Nation, Jean-Thierry Monsenepwo a rencontré hier, jeudi 26 décembre 2024, Monseigneur Donatien Nshole, Secrétaire Général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
Au centre de leur entretien, le message des Evêques catholiques sur le pacte social et le vivre-ensemble en RDC et dans les Grands-Lacs, lancé à l'occasion de la fête de Noël. Convaincu par l'opportunité d'une telle démarche, dans un contexte de crise sécuritaire dominée par l'agression imposée par le Rwanda, Jean-Thierry Monsenepwo estime que tous les congolais doivent, désormais, promouvoir l'unité et l'harmonie au nom de l'intérêt général.
"Je suis chrétien catholique, baptisé dans cette église. Nous sommes dans la période de la nativité du Christ. Je me rappelle avoir eu une conversation avec Monseigneur. Je lui ai expliqué que partout où je passe, je vois les gens célébrer la nativité du Christ. Il m'a dit que ce n'est pas pour rien qu'on appelle le Roi de l'Univers. Venir ici à la CENCO pour voir Monseigneur afin d'obtenir une bénédiction pour cette période, c'est d'abord ça. Ensuite, en tant que membre de l'Union sacrée et communicateur, je suis venu répondre à cet appel lancé par l'Eglise sur le vivre-ensemble. A mon entendement, ce vivre-ensemble interpelle tout le monde", a indiqué cette figure emblématique de l'Union sacrée, au sortir de l'audience lui accordée par Monseigneur Nshole.
Vision claire de Félix Tshisekedi
Jean-Thierry Monsenepwo a rappelé les efforts engagés par le Président Félix Tshisekedi pour restaurer la paix, comme le recommande la CENCO. Il a saisi l'occasion pour évacuer la confusion autour du rôle prophétique de l'Eglise, insistant sur la nécessité, pour tous, de privilégier " ce qui nous réunit que ce qui nous divise".
"Il faut reconnaitre qu'aujourd'hui il y a des efforts qui sont portés par le Chef de l'Etat sur le plan social, il y a la gratuité de l'enseignement, mais aussi avec la lutte qui est menée contre l'agression. Il faut noter que c'est la Cenco qui était la première plateforme à parler de cette agression. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas être dans une posture où nous avons en face l'Eglise et de l'autre côté les hommes politiques parce que le Congo nous appartient tous. Nous devons tous être ensemble. Ce qui veut dire que nous puissions mettre plus en avant ce qui nous réunit que ce qui nous divise.
Et, aujourd'hui, la Nation est en danger. Nous savons tous qu'il y a des forces négatives qui cherchent à déstabiliser notre pays. Le Chef de l'Etat fait un effort considérable pour endiguer ce mal. Mais, nous devons nous tous, congolais, nous dire que c'est une bataille qui nous concerne tous. Il est temps, à l'aube du 65ème anniversaire de notre pays, par rapport à son indépendance, que nous puissions réfléchir pour voir quel est l'héritage que nous allons donner à nos générations futures", a-t-il conseillé.
Jean-Thierry Monsenepwo a affirmé avoir évoqué le débat autour de la réforme constitutionnelle avec le Chapelain du Pape. Ce dernier a soutenu la position des prélats catholiques quant à ce sujet d'actualité.
"Nous avons également échangé avec lui sur la question de la Constitution où il a dit que la réflexion est bonne, c'est constitutionnel. Mais, par rapport au moment, il faudrait d'abord se concentrer sur l'agression. Nous savons que le Président de la République a dit qu'il y aura d'abord une Commission qui va travailler sur cette question. Voilà les échanges que nous avons eus avec Monseigneur. Non seulement, je sors avec ma bénédiction, mais aussi des échanges qui ont permis de comprendre exactement l'appel lancé par nos pères catholiques sur le vivre-ensemble", a explicité Jean-Thierry Monsenepwo, au terme des échanges fructueux avec le Secrétaire Général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).