Ces étranges phénomènes... Le vendredi 20 décembre, il en était question au Centre culturel d'expression française (CCEF) à Curepipe pour la remise des prix du 7e concours de la meilleure chronique littéraire.
Cet événement a réuni amateurs de littérature et passionnés de culture dans un cadre empreint d'émotion et de créativité. Porté par Maryse d'Espaignet et Robert Furlong, le projet a été épaulé par un comité exécutif composé de Lindsay Édouard, Manda Boolell, Noëline Frédéric, Robert Furlong et Yvan Martial. Le directeur du CCEF, Eddy Berthelot, et son équipe ont travaillé avec dévouement pour assurer la réussite de cet événement. La cérémonie a été marquée par un discours inspirant d'Yvan Martial, qui a souligné l'importance de l'écriture et du partage des idées dans la promotion de la culture tout en revenant sur l'histoire du centre.
Cinq chroniques ont été retenues après une deuxième lecture rigoureuse, a expliqué Maryse d'Espaignet, et finalement, trois gagnants sont sortis du lot, avec Jacques Catherine comme grand gagnant pour sa chronique Tombé du ciel, Joey Sauzier en 2e place pour un texte sur les Touni minui et Yanick Bazile à la 3e place pour sa chronique poignante sur la dépression et le suicide. Les prix ont été remis par Quentin Biehler, le nouveau directeur de l'Institut français de Maurice, présent pour l'occasion, mais aussi pour marquer les 65 ans du centre. Jacques Catherine, ancien journaliste et reporter à l'express, a remporté un chèque de Rs 30 000.
Dans sa chronique Tombé du ciel, Jacques Catherine au pseudo, Jean Bonbeur, a su captiver l'audience en tissant une histoire qui traverse Tamarin, Yémen, et d'autres lieux de Maurice, avant de révéler, à la dernière ligne, que «ce texte est une fiction crédible. Nous, les humains, devons notre évolution à notre capacité à créer et transmettre des histoires», explique-t-il. L'ancien journaliste a également partagé ses habitudes d'écrivain : «Aujourd'hui, je me promène avec un carnet pour noter ce que je vois et entends. Ces observations sont la base de nouvelles histoires.»
Célébrer la culture et des talents
La nouvelle présidente du CCEF, Noëline Frédéric, a exprimé sa fierté : «Être à la tête du centre pour ses 65 ans est un honneur. Ce centre a beaucoup à offrir, de la promotion de l'art et de la culture aux cours pour enfants.» Avec ce concours, le CCEF continue de rayonner en tant que pilier de la culture francophone, mettant en avant des talents émergents et confirmés, tout en rappelant l'importance de l'écriture comme outil de réflexion et d'expression.