La cérémonie de remise de chèques aux lauréats du Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent a eu lieu le 27 décembre, au Plateau, en présence du Premier ministre, Robert Beugré Mambé.
Transformer son rêve entrepreneurial en réalité. C'est l'opportunité qu'offre, depuis une dizaine d'années, le "Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent" à des jeunes ivoiriens, porteurs de projets viables. L'édition 2024 de cette initiative d'appui à l'autonomisation et à l'insertion professionnelle a rendu son verdict le vendredi 27 décembre, à l'hôtel du district au Plateau.
40 lauréats, sélectionnés parmi 1340 postulants, ont reçu des mains du Premier ministre, Robert Beugré Mambé, des chèques de 5 000 000 de FCfa chacun. Soit une enveloppe globale de 200 000 000 de FCfa.
Le chef du gouvernement a félicité les bénéficiaires du Prix Ado 2024 pour la pertinence de leurs projets respectifs. Il a relevé le caractère sélectif de ce programme de financement de l'entrepreneuriat jeune. « Moins de 5 % des candidats n'ont pas été retenus. Ceux qui l'ont été ont donc beaucoup de mérite (...). La Côte d'Ivoire a un avenir extraordinaire avec les projets retenus », a indiqué Beugré Mambé. Avant de rassurer les lauréats du ferme engagement de l'État de Côte d'Ivoire à les accompagner.
Le ministre-gouverneur du district autonome d'Abidjan, Ibrahima Cissé Bacongo, a rappelé que le Prix Ado du jeune entrepreneur émergent marque la volonté du Président Alassane Ouattara et de son gouvernement de « soutenir les jeunes dans leur quête de réalisation personnelle ».
En dix éditions, le Prix a financé 440 jeunes porteurs de projets pour un montant total de 2 milliards de FCfa. « 80 % des lauréats ont réussi leurs projets et ont créé de nombreux emplois », s'est réjoui le ministre-gouverneur.
Cissé Bacongo a profité de l'occasion pour annoncer que, dès 2025 la cagnotte allouée au financement des projets sélectionnés va passer de 200 millions à 300 millions de FCfa.
« L'objectif de cette décision, adoubée par le conseil du district, est d'augmenter le nombre de jeunes bénéficiaires », a-t-il justifié. Soulignant que la balle est désormais dans le camp des jeunes des 13 communes du district autonome d'Abidjan qui ont des ambitions entrepreneuriales.