Ile Maurice: Le pire aurait-il pu être évité ?

29 Décembre 2024

La tragédie qui a coûté la vie à un habitant de Moka, âgé de 77 ans, dans la piscine du complexe sportif de Côte-d'Or, fait polémique en raison d'une pétition rédigée contre le Chief Operating Officer (COO) le 21 octobre dernier. Des employés du complexe sportif l'avaient déjà dénoncé. Le document, rédigé par des employés du Mauritius Multisports Infrastructure Ltd (MMIL) dénonce, justement, plusieurs manquements en matière de sécurité au niveau des piscines ainsi que plusieurs autres failles dans les opérations, telles l'absence derisk assessment, entre autres lacunes.

Manque de sauveteurs

Si d'après des témoins du drame survenu vendredi, le sauveteur n'a pas repéré que la victime était en danger, ni même qu'elle flottait à la surface de l'eau dans l'une des piscines, le premier point abordé dans la pétition faisait état du manque de sauveteurs et de huit incidents survenus dans le passé qui ont été rapportés par courriel à la direction, sans qu'il n'y ait aucune suite. En effet, selon un témoin, il aurait repéré la victime lorsqu'il est entré dans l'eau.

L'homme dit avoir compris qu'il se passait quelque chose d'étrange après qu'il avait effectué un tour à la nage et que la victime flottait toujours sans signe de vie apparente. C'est alors qu'il a prévenu le sauveteur du complexe.«Je nage fréquemment au complexe aquatique de Côte- d'Or. Vendredi, j'ai vu une personne flottant avant d'entrer dans la piscine et après avoir fait un tour.

Le sauveteur était assis dans un coin stratégique d'où il pouvait surveiller les deux piscines. Malheureusement, au moment où je l'ai signalé au sauveteur et à mon ami médecin, après 45 minutes de réanimation, la personne a été déclarée morte par le SAMU. Après réflexion, j'ai réalisé qu'ils avaient besoin d'équipements de sauvetage et que le personnel ne savait pas comment les utiliser.»

Sollicité, le ministre de la jeunesse et des Sports, Deven Nagalingum, nous a promis de revenir vers nous, car il pouvait à peine parler, revenant de chez le dentiste.

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