Le secrétaire d’État américain Antony J. Blinken s’est entretenu vendredi 27 décembre 2024 avec le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, pour discuter de la crise dans l’est de la RDC.
Dans une note rendue public le même jour, le secrétaire d’Etat a tenu a remercié le président Tshisekedi pour son engagement en faveur du processus de Luanda, dirigé par le président angolais João Lourenço, et pour sa volonté d’engager des pourparlers le 15 décembre.
Cette rencontre tripartite avec ses homologues angolais, Joâo Lourenço, et rwandais, Paul Kagame s’inscrivait dans le cadre du Processus de Luanda, visant à trouver une solution durable à la crise sécuritaire dans l’est de la RDC.
A cette occasion, le Président Lourenço avait indiqué que cette session pourrait aboutir à la signature d’un accord de cessation des hostilités, voire à un engagement ferme du Rwanda pour le retrait des forces armées rwandaises du territoire congolais.
C’est dans cette optique qu’Anthony Blinken a réitéré dans le document, la position des États-Unis selon laquelle « le M23 et les Forces de défense rwandaises doivent cesser les hostilités et se retirer de leurs positions dans l’est de la RDC ».
A cet effet, il a encouragé le président Tshisekedi à aller de l’avant avec les plans visant à neutraliser le groupe armé des Forces démocratiques de libération du Rwanda.
« Le secrétaire d’État a salué la collaboration du président Tshisekedi avec l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta, qui a offert ses bons offices en matière de médiation avec le M23 », a conclu la même source.
Pour rappel, les deux chefs d’État à savoir le président Tshisekedi et le président Lourenço avait entamé leurs discussions en privé, avant d’élargir la réunion à leurs équipes respectives.
Malheureusement cet entretien n’aura pas porter ses fruits car au cours de ces échanges, ils ont conclu que la tripartite, qui devait réunir la RDC, le Rwanda et l’Angola, n’aurait finalement pas lieu en raison de l’absence de la délégation rwandaise.