Il y a une certaine accalmie observée à travers la Capitale depuis le lancement de l'opération Ndobo. Le banditisme urbain a fortement baissé. Le renforcement des patrouilles pour s'assurer de la sécurité de la population et de ses biens en cette période des festivités de fin d'année, a permis de dissuader ces hors-la-loi.
Généralement, en ces temps des festivités de fin d'année, on assiste à une montée de la criminalité à travers les principales villes de la République. Les mesures de la police viennent en réponse à l'inquiétude croissante des habitants face à une recrudescence des actes de banditisme pendant les fêtes de fin d'année. La PNC espère ainsi restaurer la confiance de la population envers les forces de l'ordre.
Depuis samedi dernier, les agents de l'ordre ont été instruits à redoubler d'efforts pour que la sécurité pendant la période des fêtes de fin d'année soit un succès en vue de renforcer l'opération Ndobo.
Au cours de ces opérations qui consistent à la traque des Kuluna, plusieurs gangsters qui terrorisent les passants, surtout dans les communes défavorisées à l'aide d'armes blanches ont été interpellés en flagrance.
Les audiences foraines organisées dans plusieurs communes de Kinshasa, ont permis de dissuader ces malfrats. Ceux qui ont échappé, momentanément, au filet de la police, ont quitté les lieux d'habitation préférant se mettre à l'abri.
Contrairement aux initiatives antérieures, cette fois, le Gouvernement se montre décidé d'aller jusqu'au bout. Il faut donc encourager la police en lui dotant des moyens de son action pour éradiquer complètement ce fléau qui a entaché pendant longtemps la réputation de Kinshasa.
Mais après ce phénomène de Kuluna qui était, du reste, le plus important, il y a nécessité de se pencher sur les pickpockets dans certains carrefours de Kinshasa notamment, sur la Place Victoire, Rond-Point Ngaba, Masina Pascal... Ce sont les enfants de la rue qui sont, pour la plupart, à la base de cette insécurité. Il suffit d'être distrait pour se faire piquer son téléphone portable ou son portefeuille.
Ça devient une gangrène à Kinshasa où une famille entière se rend dans la rue pour narguer les passants. Quand les feux rouges s'allument, ils viennent de partout pour envahir le boulevard. Un spectacle indésirable dans une capitale qui se veut touristique. Une situation qui effraie.
Sous d'autres cieux, on a su éradiquer ce phénomène pour donner une bonne image de la capitale. Il est vrai qu'il y a la misère due au chômage, mais ce n'est pas autant qu'il faille insécuriser les paisibles passants.
Un autre phénomène nouveau, c'est des criminels qui se déguisent en "wewa". A Kintambo magasin, à côté de Kin-Marché, non loin de la police, des "motards", dissimulant des armes à feu, dépouillent leurs clients, généralement des filles. Sur leurs trajets, ces malfrats choisissent des endroits isolés, pour commettre leurs forfaits. Dans une ville en surpopulation comme Kinshasa, la police et les services de sécurité devront être suffisamment équipés, pour déjouer les différents modes opératoires des bandits en mutation constante.
Certes, il y a accalmie. Encore faut-il maintenir la pression jusqu'à disparition complète du phénomène.