Le parti politique CRD du Patriarche Christophe Mboso continue à mobiliser en faveur du changement de la Constitution, réforme appelée de tous les voeux par le Président de la République Félix Tshisekedi.
Samedi 28 décembre, le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, Me Samuel MBEMBA KABUYA, a échangé avec les étudiants de toute la RDC au salon rouge du ministère des Affaires étrangères.
Leurs échanges ont tourné autour du banditisme urbain, de l'insécurité et de la réforme institutionnelle.
Intervenant en premier, le Coordonnateur des étudiants de la RDC a souligné que la réforme des institutions est une urgence au même titre que la sécurité.
« Si la question de la sécurité est urgente, il est tout aussi important de souligner que la réforme institutionnelle est la clé pour garantir un avenir meilleur et prospère de notre pays. Les institutions de la République Démocratique du Congo doivent être réformées pour leur efficacité, leur indépendance et leur transparence », a souligné MUNEZA Levis, Président du Rassemblement des Étudiants du Congo (REC).
Circonscrivant l'activité du jour, le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International a indiqué ce qui suit : « Je viens d'échanger avec les rassemblements de tous les étudiants de la RDC et aussi les étudiants de la ville de Kinshasa sur trois sujets qui sont d'actualité, à savoir le banditisme urbain, l'insécurité en général et la question de la réforme constitutionnelle.
Pour le banditisme urbain, je les ai appelés à participer aux efforts du Gouvernement dans l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de notre pays et de notre ville. Concernant la sécurité en général en Kinshasa et en RDC, j'ai demandé aux étudiants de mettre aussi la main à la pâte en redoublant de vigilance parce que nous avons un pays qui est envié et donc il faudrait que les étudiants restent éveillés parce que nous n'avons que ce pays comme héritage et nous devons le protéger », a dit le Vice-Ministre Samuel MBEMBA KABUYA avant d'ajouter :
« S'agissant de la réforme constitutionnelle, j'ai échangé avec les étudiants pour leur montrer que le débat que nous avons actuellement est un débat sur la révision constitutionnelle ou le changement de la Constitution, mais c'est un débat qui a déjà atteint le niveau de ce que j'appelle consensus différé, parce que nous sommes en présence de la même question, des mêmes acteurs même s'ils ont changé de rôle.
Hier, ils étaient au pouvoir, aujourd'hui à l'opposition. Hier, ils étaient à l'opposition et aujourd'hui au pouvoir, mais à des moments différents. Chacun a démontré l'importance du changement ou de la révision de la Constitution.
Donc à vrai dire, il n'y a pas débat sur la nécessité de changer la Constitution. Il appartient donc à la commission qui sera mise en place l'année prochaine de travailler et de soumettre les résultats des travaux à qui de droit », a-t-il conclu. Il sied de signaler que le Patriarche Christophe Mboso et Me Samuel MBEMBA KABUYA sont parmi les rares personnalités politiques du régime qui soutiennent ouvertement la campagne sur la réforme constitutionnelle avec des actions sur le terrain.