Selon Umarfarooq Omarjee, directeur d'Omarjee Aviation, l'un des facteurs qui a contribué à la hausse des revenus est la dépréciation de la roupie par rapport au dollar américain et à l'euro, qui a entraîné une augmentation des recettes.
Mais pour lui, «les touristes ont aussi opté pour les villas, des appartements, des chalets», ce qui a également fait progresser les revenus par rapport à ceux qui séjournent dans les hôtels. Les autres raisons, selon lui, qui ont contribué à l'augmentation des revenus sont le nombre croissant de touristes venant de diverses destinations ainsi qu'une hausse constante des arrivées durant la période de juin à août, habituellement considérée comme une «basse saison»
En évoquant les changements notables dans les habitudes de dépenses des touristes par rapport à l'année dernière, il souligne que, globalement, les dépenses n'ont pas changé. Le seul fait est le prix du billet d'avion qui a augmenté pour différentes raisons. «Nous voyons aussi des touristes qui sortent et mangent un peu partout, ce qui n'était pas aussi visible auparavant. Ce sont donc des revenus directs dans l'économie et cela aide à diversifier l'offre et à proposer plus d'options aux touristes», observe-t-il.
Concernant les types de touristes ou les destinations d'origine qui ont eu un impact positif sur son activité cette année, il indique que ce sont principalement des touristes venant d'Italie, d'Espagne et du Portugal. «Ce sont des touristes qui viennent chaque année», dit-il. De plus, il observe également une augmentation des touristes venant d'Europe de l'Est, attirés par Maurice, qui demeure une destination sûre.
Quant au rôle des politiques gouvernementales et des campagnes de promotion dans l'augmentation des recettes touristiques, Umarfarooq Omarjee croit fermement dans l'importance des campagnes touristiques. Selon lui, toutes les parties prenantes ont travaillé en collaboration avec les autorités pour observer cette hausse des arrivées et des revenus.
Enfin, en ce qui concerne les défis ou axes d'amélioration à aborder pour maintenir ou accroître ces recettes à l'avenir, il estime qu'il n'existe pas de formule magique, mais que c'est un travail collectif impliquant toutes les parties prenantes. Il souligne la nécessité de poursuivre les campagnes traditionnelles tout en explorant de nouveaux marchés, car Maurice reste une destination sûre et accueillante, ce qui permettrait d'accroître le rayonnement du pays.